Effet de la Crise au Royaume-Uni (et ailleurs)

Quand on parle de la Crise, quand les politiques et les économistes, et parfois les médias aussi,  en parlent, c’est bien souvent de manières rhétoriques, lointaines, nébuleuses.

Les coupes doivent être drastiques, (bien sûr ça semble aller de soi !), il y a des pertes d’emplois à la clé, des pertes de revenus, mais pour ces gens ça n’est hélas, souvent, qu’un chiffre au bas d’une feuille de calcul Excel.

Le gouvernement britannique a pris une mesure d’austérité qui s’avère lourde de conséquence pour les personnes les plus fragiles du système. Mais dans notre modèle économique et libéral, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres.

Ainsi en va-t’il pour l’industrie du sexe qui semble avoir gagnée de nouvelles recrues….

L’augmentation des coûts de la vie, la fin des subventions, le chômage galpant conduisent malheureusement un grand nombre d’étudiantes britanniques et de femmes seules à la prostitution. Les unes pour pouvoir payer leurs études, les autres, pour survivre.

« Le gouvernement le sait et ne semble pas réellement s’en soucier » d’après les associations.

L’abandon des aides aux étudiants à tripler les frais de scolarité en 2012.

Il est malheureusement plus difficile d’obtenir un travail de serveuse pour financer ses études qu’un « travail » d’Escort Girl. 16% des étudiantes pratique la prostitution dont 11% passent par des agences spécialisées dans ce domaine.

Un grand nombre d’entre elles travaillent aussi indirectement pour cette industrie : 25% en tant que strip-teaseuses, danseuses érotiques ou hôtesses de téléphone rose.

Non seulement il est plus facile de trouver un travail dans l’industrie du sexe qu’ailleurs, mais en plus, les rémunérations sont sans communes mesures. Et les risques aussi.

Outre la confrontation à la violence et à la maladie,  les dégâts psychologiques de ces pratiques peuvent s’avérer désastreux, à plus ou moins long terme, pour la personnalité des jeunes qui s’y livrent.

Le gouvernement anglais ne démord pas de la nécessité et du bien-fondé de ses choix budgétaires.

L’an dernier, on s’en souvient, des étudiants, manifestant contre l’augmentation des frais de scolarité, n’avaient pas hésités à s’en prendre à la voiture du Prince Charles.

Une réflexion sur « Effet de la Crise au Royaume-Uni (et ailleurs) »

  1. [b]La différence avec l’URSS de jadis c’était que seule la Nomenclatura pouvaient obtenir les faveurs des « étudiantes pauvres », pour le reste il n’y avait pas besoin de payer comme en Angleterre d’aujourd’hui, pour garder sa place à l’usine le père sacrifiait sa fille, le mari fermait les yeux pour que sa femme fasse ce qu’il fallait pour garder l’appartement, quant au fils il donnait sa mère pour ne pas aller en Sibérie: le paradis communiste était gratuit ! En Grande Bretagne on paye, dans les feux cas c’est une horreur ![/b]

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