La vie en communauté : le respect ne tue point.

 La vie en communauté, celle qui, apparemment, fait défaut à certains d’entre nous.

La notion de respect semble échapper à quelques personnes et, encore, ce "quelques" n’est rien qu’un euphémisme !

Les excréments de chiens au milieu des rues, pire encore, leur urine sur les paliers d’immeubles, la télévision qui braille… On a tous connu ce genre de situation.

 

Pourtant, le respect n’est qu’une accumulation de gestes simples au fil de la journée… et de la nuit. Oui, parce que cette valeur ne connaît pas les couvre-feux. Logiquement. Elle irait même jusqu’à prendre tout son sens à la nuit tombée. La plupart des gens dorment, et un peu de calme ne peut pas faire de mal.

Dire "Bonjour", "Merci", indiquer ces marques de politesse, "s’il vous plaît", "Pourriez-vous"… Ramasser ses déchets, ne pas pousser les excréments de son chien dans le caniveau ou dans la bouche d’égout. Pareil pour la paille et autres. Cela ne paraît pas mais, à la campagne, par exemple, l’accumulation de la paille le long des caniveaux constitue un réel problème. L’eau monte, causant des soucis notamment aux cyclistes, qui doivent s’écarter parfois jusqu’à l’autre côté de la route pour circuler.

La notion de respect passe par la parole, la gestuelle, la propreté. Ce qui est fait ne reste pas sans conséquences sur les autres. Le chewing-gum jeté dans l’entrée de l’immeuble, alors qu’une poubelle trône fièrement juste devant sur le trottoir, quelqu’un devra le ramasser. L’urine du chien qui ronge le bois fraîchement ciré, quelqu’un devra la nettoyer. Les nuisances sonores, portières que l’on claque à une heure du matin, la stéréo qui hurle depuis la maison d’en-face, quelqu’un devra les supporter.

 

Pensez à tenir la porte de celui ou celle qui s’apprête à entrer derrière vous au centre commercial, par exemple. Retenir l’ascenseur pour quelqu’un qui arrive. Fermer la porte à clef lorsqu’on vous le demande.

 

Le respect semble malheureusement se ternir.

Insulter un passant parce qu’il refuse de vous donner une cigarette ou, pire, attenter à sa vie. Envoyer un courrier bourré de fautes d’orthographe. Encadrer un professeur que déteste votre enfant parce qu’il a eu le mérite de remettre les points sur les "i".

Il est des devoirs fondamentaux qui changeraient la vie si tout le monde se décidait à les appliquer.

"Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes", a écrit Voltaire en son temps. Inutile de préciser que, sans respect, c’est peine perdue d’avance.

Respecter ses parents, respecter ses prochains. Respecter les animaux. Qui ne les aime pas ne peut réellement aimer les Hommes et apprécier les meilleurs d’entre eux à leur juste valeur.

 

La théorie, c’est bien. La pratique, c’est mieux.

3 réflexions sur « La vie en communauté : le respect ne tue point. »

  1. Certains ne sont même pas capable de se respecter eux même, alors autrui hum n’en parlons pas !

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