La France inspire d’autres sélections !

Un vent de mutinerie secoue les sélections anglaises et italiennes, on pourrait même y adjoindre la sélection du Cameroun ou Paul Le Guen est bien loin de faire l’unanimité.

La Coupe du Monde 2010 devient le théâtre de tous les rebellions. La France avec « panache » a ouvert le bal des mutins, nul besoin d’alimenter la rubrique Bleus, nous en avons assez discuté.

L’Angleterre et l’Italie n’échappent pas au virus de la mutinerie !

L’équipe de Fabio Capello est en mauvaise position, après un nul contre les Etats-Unis, puis contre l’Algérie. Pourtant nombre de journalistes sportifs avaient désigné l’Angleterre comme l’un des outsiders les plus séduisants…

Il faut bien reconnaitre les lacunes de la sélection anglaise. Un fond de jeu inexistant, une incapacité à donner du rythme à la rencontre, un manque de percussion et d’agressivité, une défense qui prend l’eau, tous les ingrédients pour sortir de la compétition…par la petite porte…

L’Italie entre en zone de turbulence…

Le sélectionneur Marcello Lippi en devient la tête de turc. L’équipe italienne proche de la crise…

Pour le cas de l’Italie je partageais l’opinion de nombres de journalistes transalpins, qui jugeaient l’équipe vieillissante. Le management de Marcello Lippi a de quoi surprendre également. Un peu comme Raymond Domenech, le sélectionneur italien imposant des joueurs à des postes ou ils sont loin d’être à l’aise, comme le rappelle Claudio Marchisio, Lippi continue sa politique d’essai, et finalement pour ne créer qu’un sentiment de confusion qui donne triste figure à la sélection italienne.

Le match face à la Slovaquie est d’une importance capitale. Si l’Italie n’arrive pas à s’imposer, pire se voit éliminée de la compétition, le football italien entrerait en phase de crise. Certes l’Italie se montre plus discrète, mais il est fort à parier qu’une élimination serait porteur d’une crise profonde…

Les deux derniers finalistes de la Coupe du Monde vont-ils passés à la trappe ?

En parcourant le Daily Telegraph, on peut lire dans les colonnes du quotidien, une analyse de John Terry, qui réclame le retour de Joe Cole dans le onze de départ :

« Joe Cole est le seul joueur, avec Wayne Rooney, capable de dynamiter une défense. Joe est l’un des meilleurs joueurs de notre pays. Nous avons une responsabilité et nous espérons que le sélectionneur prendra notre souhait en considération. Si on ne peut pas tout se dire, alors on n’a rien à faire là. J’ai vu que Nico (Anelka) s’était fait virer pour avoir fait part de son mécontentement, alors peut-être que certains d’entre nous vont aussi se faire virer ! La décision finale appartient au manager, mais quelque chose doit changer ».

Certes le ton n’est pas le même, mais on sent que l’atmosphère est loin d’être au beau fixe, l’orage approche.

Il est vrai que pour le cas de Fabio Capello, j’ai du mal à comprendre son obstination à faire jouer le vétéran Emile Heskey, qui n’apporte rien à son équipe. Tout comme l’association Lampard-Gerrard qui peine à trouver ses marques. Capello piétine, l’agacement est visible, il suffit d’observer le visage décomposé de David Beckham, visiblement marqué par les contre-performances de sa sélection. Il est fort probable que David se voit attribuer un rôle de médiateur (non-officiel) pour persuader Fabio Capello de l’utilité du retour de Joe Cole à la pointe de l’attaque anglaise.

L’autoritarisme deCapello en toile de fond. L’ambiance ne peut-être mieux illustrée que par sa description de la manière dont l’italien a exprimé son mécontentement :

« Il jette des choses dans le vestiaire, il frappe des choses dans le vestiaire ».

D’ailleurs à ce titre le staff et les joueurs devaient se réunir hier pour une réunion de « crise ». Je ne suis pas convaincu que le stratège italien change sa vision. Jamais le sélectionneur n’a accepté les récriminations de ces joueurs, qui à ses yeux, sont là pour appliquer ses consignes…

Fabio Capello a déjà fait savoir qu’il démissionnerait en cas de contre-performance face à la Slovénie.

France, Angleterre, Italie…

Trois places fortes du football mondial qui risquent de disparaitre de la compétition dès les matchs de poule. De quoi alimenter les colonnes des quotidiens sportifs…