L’affaire Hedi Oueld Baballah ou comment dire merci après le lynchage et la prison

Avez-vous jamais entendu parler en Tunisie de quelqu’un appréhendé en possession de drogues et accusé en plus de ça de trafic de devises libéré au bout de deux mois de son arrestation ? C’est la question qu’est venu poser l’humoriste tunisien Hedi Oueld Baballah le 3 mai dernier au siège du syndicat national des journalistes aux nombreux journalistes présents à l’occasion de la parution de leur rapport annuel sur la liberté de la presse en Tunisie.

Victime d’une manipulation politico-judiciaire ce dernier alors qu’il circulait en voiture a été arrêté par un contrôle de police de routine qui tourna à une fouille de la voiture d’ou on lui dira avoir sorti un morceau de came « Zatla » pour justifier son embarquement et sa mise sous écrous. Plus tard on l’informa de faire l’objet d’une autre poursuite pour détention illégale et trafic de devises résultat d’une autre prétendue fouille effectué dans sa maison.

Les deux chefs d’accusation constituent les deux crimes les plus sévèrement réprimés en Tunisie. Arrestation automatique, aucune possibilité de libération conditionnelle, aucune prise en considération de circonstances atténuantes et impossibilité de réduction de peine. L’accusé et condamné à la peine maximale et ne peut être libéré qu’après l’expiration de la totalité de sa sanction. Quand on ajoute à tout cela que la preuve du délit soit saisi par la police directement qui devient par ce fait plus témoin qu’enquêteur ne laissant ainsi aucune marge  de doute possible au juge qui doit se contenter de prononcer la sanction fut-il indépendant, on comprend ces délit sont les plus prisés par la police politique en Tunisie pour détruire ceux qui s’aventure de se mettre au travers du parcours de leur patron.

Une fois l’affaire ainsi bouclé l’information est transmise à la presse qui en fait un scoop qui se charge du reste et le scandale ainsi publicité devient prend des proportions pires que la sanction attendue car ce sont les enfants la famille et tous les parent qui se trouvent directement lynchés publiquement.

C’est principalement sur cet aspect qu’a voulu Hedi Oueld Baballah attirer l’attention des journalistes en se présentant directement à leurs syndicats. « L’information le concernant rapporté par le journal à grande distribution « Al Chourouk » en février dernier été présenté dans une formule qui ne souffrait aucun conditionnel alors qu’il n’avais même pas été présenté au ministère public lors de sa publication. » à déclaré l’humoriste.

Plus grave encore l’humoriste dans une plainte déposée auprès du syndicat accuse le journaliste Samir El wafi animateur de l’émission « Essaraha Raha » sur Hannibal Tv d’avoir fabriqué de toute pièce une interview qui lui a attribué et de l’avoir publié sur le journal « Assarih » du 4 avril 2008  dans le quel il lui ampute des propos qu’il n’a jamais tenu du genre « Certains ont voulu exploiter mon affaire contre mon propre pays, ce que je refuse catégoriquement » ou on me prêtant d’avoir dit qu « j’ai envoyé un message de gratitude et de reconnaissance au président de la république dans laquelle je lui exprimait ma fidélité, mon soutien et mes remerciements ». Hedi Oueld Baballah précise avoir repoussé avant la publication de cet interview une invitation de l’animateur pour être l’hôte de son émission et que le journaliste en question lui aurait dit quand il a voulu savoir les raisons de ses agissements « qu’a voulu lui rendre service en lui prêtant de tels propos ».

Cette affaire jette la lumière une autre fois de plus sur la nature et les prolongements des tentacules du système d’oppression sur lequel contenue à reposer notre dictature.

Pour consulter l’article du journaliste Tawfik Ayach publié par Mouatinoun sur la question :

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Avez-vous jamais entendu parler en Tunisie de quelqu’un appréhendé en possession de drogues et accusé en plus de ça de trafic de devises libéré au bout de deux mois de son arrestation ? C’est la question qu’est venu poser l’humoriste tunisien Hedi Oueld Baballah le 3 mai dernier au siège du syndicat national des journalistes aux nombreux journalistes présents à l’occasion de la parution de leur rapport annuel sur la liberté de la presse en Tunisie.

Victime d’une manipulation politico-judiciaire ce dernier alors qu’il circulait en voiture a été arrêté par un contrôle de police de routine qui tourna à une fouille de la voiture d’ou on lui dira avoir sorti un morceau de came « Zatla » pour justifier son embarquement et sa mise sous écrous. Plus tard on l’informa de faire l’objet d’une autre poursuite pour détention illégale et trafic de devises résultat d’une autre prétendue fouille effectué dans sa maison.

Les deux chefs d’accusation constituent les deux crimes les plus sévèrement réprimés en Tunisie. Arrestation automatique, aucune possibilité de libération conditionnelle, aucune prise en considération de circonstances atténuantes et impossibilité de réduction de peine. L’accusé et condamné à la peine maximale et ne peut être libéré qu’après l’expiration de la totalité de sa sanction. Quand on ajoute à tout cela que la preuve du délit soit saisi par la police directement qui devient par ce fait plus témoin qu’enquêteur ne laissant ainsi aucune marge  de doute possible au juge qui doit se contenter de prononcer la sanction fut-il indépendant, on comprend ces délit sont les plus prisés par la police politique en Tunisie pour détruire ceux qui s’aventure de se mettre au travers du parcours de leur patron.

Une fois l’affaire ainsi bouclé l’information est transmise à la presse qui en fait un scoop qui se charge du reste et le scandale ainsi publicité devient prend des proportions pires que la sanction attendue car ce sont les enfants la famille et tous les parent qui se trouvent directement lynchés publiquement.

C’est principalement sur cet aspect qu’a voulu Hedi Oueld Baballah attirer l’attention des journalistes en se présentant directement à leurs syndicats. « L’information le concernant rapporté par le journal à grande distribution « Al Chourouk » en février dernier été présenté dans une formule qui ne souffrait aucun conditionnel alors qu’il n’avais même pas été présenté au ministère public lors de sa publication. » à déclaré l’humoriste.

Plus grave encore l’humoriste dans une plainte déposée auprès du syndicat accuse le journaliste Samir El wafi animateur de l’émission « Essaraha Raha » sur Hannibal Tv d’avoir fabriqué de toute pièce une interview qui lui a attribué et de l’avoir publié sur le journal « Assarih » du 4 avril 2008  dans le quel il lui ampute des propos qu’il n’a jamais tenu du genre « Certains ont voulu exploiter mon affaire contre mon propre pays, ce que je refuse catégoriquement » ou on me prêtant d’avoir dit qu « j’ai envoyé un message de gratitude et de reconnaissance au président de la république dans laquelle je lui exprimait ma fidélité, mon soutien et mes remerciements ». Hedi Oueld Baballah précise avoir repoussé avant la publication de cet interview une invitation de l’animateur pour être l’hôte de son émission et que le journaliste en question lui aurait dit quand il a voulu savoir les raisons de ses agissements « qu’a voulu lui rendre service en lui prêtant de tels propos ».

Cette affaire jette la lumière une autre fois de plus sur la nature et les prolongements des tentacules du système d’oppression sur lequel contenue à reposer notre dictature.

Pour consulter l’article du journaliste Tawfik Ayach publié par Mouatinoun sur la question :

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Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/05/09/l-affaire-hedi-oueld-baballah-ou-comment-dire-merci-apres-le.html.