Un milliardaire tunisien, Hamadi Bousbii, coulait des jours heureux à la tête de la SFBT, la société de distribution de la bière et du coca au pays du jasmin. Au point d’envisager le rachat des licences de la société Heineken en Tunisie. Tout allait pour le mieux pour son prospère commerce. Jusqu’au jour, récent, où le neveu préféré de Leila Ben Ali, le plus très jeune Imad, s’est pris le chou avec le distributeur de boisson.

Le chouchou de la présidente gère un commerce fort lucratif de vente d’alcools dans un grand hangar proche de Tunis ouvert 24h/24. Hélas, le jeune Trabelsi devait une grosse facture d’impayés à Hamadi Bousbii : près de 2,8 millions de dinard tout de même.

Le jour où le directeur financier de Bousbii s’enquiert du paiement de la douloureuse, le neveu de la présidente lui raccroche au nez. Comme chez les Trabelsi, on a l’esprit de famille, quelque temps après, Leila en personne décroche son téléphone. « Monsieur Bousbii, tu as fait fortune grâce à nous et tu oses t’en prendre à un membre de la famille », lui hurle la Présidente. « Mais non, c’est mon directeur financier qui a mal compris », répond le Bousbii. « Ne fais pas le faux jeton », lui rétorque Leila, hors d’elle.

Trois jours après ce charmant échange, les représentants de la société Heineken débarquent à la SFBT. Plus question de conclure le moindre accord, le contrat est rompu. Quelques jours plus tard, on apprend qu’une nièce de Leila, qui s’est mariée avec un descendant du clan Boujbel, fort bien implanté au Cap Bon, a pu négocier avec Heineken. Résultat : les Allemands prennent 49 % de la nouvelle société, les Trabelsi le reste.

Ainsi vont les affaires dans une Tunisie où Jacques Chirac avait cru déceler un véritable « miracle économique »…

Bakchich info – 18 Janvier2008 

Un milliardaire tunisien, Hamadi Bousbii, coulait des jours heureux à la tête de la SFBT, la société de distribution de la bière et du coca au pays du jasmin. Au point d’envisager le rachat des licences de la société Heineken en Tunisie. Tout allait pour le mieux pour son prospère commerce. Jusqu’au jour, récent, où le neveu préféré de Leila Ben Ali, le plus très jeune Imad, s’est pris le chou avec le distributeur de boisson.

Le chouchou de la présidente gère un commerce fort lucratif de vente d’alcools dans un grand hangar proche de Tunis ouvert 24h/24. Hélas, le jeune Trabelsi devait une grosse facture d’impayés à Hamadi Bousbii : près de 2,8 millions de dinard tout de même.

Le jour où le directeur financier de Bousbii s’enquiert du paiement de la douloureuse, le neveu de la présidente lui raccroche au nez. Comme chez les Trabelsi, on a l’esprit de famille, quelque temps après, Leila en personne décroche son téléphone. « Monsieur Bousbii, tu as fait fortune grâce à nous et tu oses t’en prendre à un membre de la famille », lui hurle la Présidente. « Mais non, c’est mon directeur financier qui a mal compris », répond le Bousbii. « Ne fais pas le faux jeton », lui rétorque Leila, hors d’elle.

Trois jours après ce charmant échange, les représentants de la société Heineken débarquent à la SFBT. Plus question de conclure le moindre accord, le contrat est rompu. Quelques jours plus tard, on apprend qu’une nièce de Leila, qui s’est mariée avec un descendant du clan Boujbel, fort bien implanté au Cap Bon, a pu négocier avec Heineken. Résultat : les Allemands prennent 49 % de la nouvelle société, les Trabelsi le reste.

Ainsi vont les affaires dans une Tunisie où Jacques Chirac avait cru déceler un véritable « miracle économique »…

Bakchich info – 18 Janvier2008 

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