ISRAEL ! PONSONBY ACCUSE ! Ou quand la Propagande de Guerre, Permet Tout.


Ou quand la Propagande de Guerre, permet tout.

 

 

Selon les principes élémentaires de propagande de guerre, établis par Lord Ponsonby.

 Et sur les déclarations du premier ministre Netanyahou,

lors de son interview télévisée du 07 aout 2014

 

 

Et Netanyahou, imperturbable et confiant, de déclarer, encore et toujours, qu’Israël ne vise pas délibérément des civils, et que s’il y a des victimes civils, c’est uniquement par accident.

Un accident qui se répète depuis plus d’un mois, et qui a causé plus de 10 000 victimes.

Et Netanyahou qui ne s’émeut pas tant, des 2000 morts palestiniens, que d’une soixante de morts israéliens, presque tous soldats, de surcroit.

Mais Netanyahou, fidèle à la maxime de Staline, pense sans doute, que 100 000 morts ce n’est qu’une statistique, alors qu’un mort, c’est un deuil.

Et le deuil frappe Israël en plein cœur, ainsi que ne cesse de le rappeler Netanyahou, lors des tonitruantes obsèques de soldats, largement relayées par une armée médiatique occidentale qui monopolise le journal pour un soldat tué, et parallèlement, émet en quelques secondes, les obsèques de plusieurs palestiniens.

L’Occident a choisi le camp de la propagande israélienne, ses médias aussi.

 

Et TSAHAL d’assurer à chaque frappe d’une cible de l’ONU que les structures de l’ONU ne sont pas les cibles de TSAHAL.

Et Netanyahou de confirmer que si l’armée israélienne tire sur des écoles, des hôpitaux, des mosquées, bref sur la population palestinienne, c’est parce que le HAMAS se cache dedans.

Et le monde continue à traiter le HAMAS comme organisation terroriste, et Israël comme une démocratie.

C’est ce que l’on appelle, la victoire de la propagande en temps de guerre.

 

***

 

C’est Lord Arthur Ponsonby, diplomate britannique et pacifiste, de la première moitié du XXème siècle, fondateur d’un organisme en Grande-Bretagne, par la suite interdit, chargé de contrôler et de dénoncer la propagande de guerre, qui est à l’origine de la dénonciation des techniques de propagande par ceux qui veulent la guerre.

Il sera l’auteur d’un ouvrage, « Les faussaires à l’œuvre en temps de guerre », dans lequel il tend à démontrer, que certains mensonges ont été propagés lors de la première guerre mondiale, dans le but de provoquer au sein des populations, l’horreur, l’indignation, la haine, exciter les passions populaires et s’assurer de l’engagement en masse, de volontaires.

Il y décrit et analyse les mensonges lancés en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Italie et aux Etats-Unis.

Il a ainsi établi quelques mécanismes de la propagande de guerre, qui, depuis la première guerre mondiale, peuvent s’appliquer à toutes les autres guerres.

Car la plus grande arme des agresseurs, reste le mensonge.

 

Ces principes de propagande, ont été repris et résumés dans un ouvrage écrit par une universitaire de Bruxelles, Anne Morelli : «  Principes élémentaires de propagande de guerre ».

Elle a regroupé ces mécanismes qu’elle a résumés en 10 points, exemples à l’appui.

Parmi ces dix points, la majorité, ont été repris par la propagande de guerre israélienne, depuis le début de l’offensive « Bordure protectrice ».

 

Depuis le 08 juillet, date du lancement de cette opération, Israël n’a cessé de clamer qu’elle le faisait pour la paix.

Depuis un mois, TSAHAL se défend systématiquement de ne pas viser les civils.

Mais le 07 aout, le premier ministre israélien, a voulu donner une interview aux médias français, la chaine itele s’en est faite l’écho.

Durant cette interview d’à peine un quart d’heure, l’apogée de la propagande de guerre israélienne fut atteinte, et Netanyahou, en habile maitre de la manipulation et de la désinformation, a réussi, à chaque phrase, à appliquer une technique de cette propagande, que manifestement, il se croyait seul, à connaitre.

 

Parmi sept des dix principes de propagande de guerre reconnus dans cette interview, figurent les points essentiels et majeurs de la propagande : « nous ne voulons pas la guerre », « le camp adverse est seul responsable de la guerre », « l’ennemi a le visage du diable », «  c’est une cause noble que nous défendons, et non des intérêts particuliers », « l’ennemi provoque sciemment des atrocités, si nous commettons des bavures, c’est involontairement », « notre cause a un caractère sacré », «  ceux qui mettent en doute notre propagande, sont des traitres ».

Convaincant et imbus de son art de la propagande, Netanyahou, confiant et condescendant, manipule avec charme, enthousiasme et persuasion, une opinion publique, qu’il risque de ranger du côté d’Israël, si l’opinion publique en question, viendrait à ignorer ces techniques.

Techniques, pourtant si usitées dans toutes les attaques impérialistes, au cours du siècle précédent et de notre siècle actuel, malheureusement.

 

*

 

« NOUS NE VOULONS PAS LA GUERRE »

Avant de déclarer la guerre ou au moment de le faire, les hommes d’Etat assurent toujours le public, qu’ils ne veulent pas la guerre.

La guerre est si impopulaire et dévastatrice, il ne faut pas en être l’instigateur. Aussi, faut-il détourner l’attention des vrais objectifs poursuivis, et faire de l’entrée en guerre, une regrettable obligation, et bien sûr, une obligation, au nom de la paix.

Netanyahou déclare également que bien que chaque victime de Gaza soit une tragédie, il faut savoir que la responsabilité incombe au HAMAS qui vise délibérément les villes israéliennes.

Quelques exemples, quelques ressemblances.

Lors de la première guerre mondiale : en 1914, la France mobilise mais au nom de la paix, en 1915, l’Allemagne assure qu’elle n’avait pas désiré la guerre.

Netanyahou également a mobilisé des milliers de réservistes, mais toujours dans le but d’assurer la paix, et Israël assure également qu’elle ne veut pas la guerre.

Au cours de la seconde guerre mondiale : les Etats Unis et le Japon se disent pacifistes et opposés à la guerre, et Roosevelt d’ajouter qu’il n’emploiera pas les armes dans une guerre d’agression, mais qu’il emploiera les armes pour repousser une agression contre son pays.

Netanyahou, lui aussi se dit opposé à la guerre, mais est lui aussi obligé de défendre Israël de l’agression du HAMAS.

Hitler assurait sans cesse, qu’il ne voulait rien d’autre que la paix, et que le but de tous les efforts devait être d’assurer la tranquillité, l’ordre et la paix.

Netanyahou assure lui aussi, qu’il n’est pas l’ennemi du peuple de Gaza, et que tout ce qu’il espère c’est la paix entre les deux peuples, et la sécurité.

 

« LE CAMP ADVERSE EST SEUL RESPONSABLE DE LA GUERRE »

Si tous les pays veulent la paix, comment se fait-il qu’ils fassent toujours la guerre ?

C’est là qu’intervient le second principe : « nous avons été contraint de faire la guerre, le camp adverse a commencé, nous sommes obligés de réagir, car en état de légitime défense ».

C’est exactement ce qu’a déclaré Netanyahou dans son interview expliquant qu’Israël est en état de légitime défense face aux terroristes du Hamas, en précisant le nombre de roquettes tirés, sans mentionner toutefois le nombre de bombardements israéliens. Il ajoute également, au cas où quelqu’un en douterait, qu’Israël est une démocratie à qui on impose la guerre.

Quelques exemples.

Lors de la première guerre mondiale : au moment de la violation de la neutralité de la Belgique, en 1914, la France et l’Angleterre trouve un prétexte pour justifier leur entrée en guerre, projet pourtant muri dans les deux pays dès 1911.

Pour Netanyahou, c’est bien évidemment le Hamas qui vise les israéliens, en envoyant des brigades de la mort par les tunnels pour tuer des civils.

A la seconde guerre mondiale : en 1939, l’Allemagne justifiait son entrée en guerre, parce que l’armée polonaise avait attaqué l’Allemagne, et la France d’assurer par la voie de Daladier qu’elle faisait la guerre parce que celle-ci lui avait été imposée.

Et Netanyahou de confirmer, que lui aussi, doit riposter, parce qu’il n’a pas le choix, face au terrorisme du Hamas, dont la charte demande l’éradication du peuple juif.

Lors de la guerre contre l’Irak, Saddam Hussein, avait lui aussi été accusé d’avoir défié la communauté internationale au Koweït, ce qui justifia l’invasion.

De même que l’agression justifiée de la Serbie avait été motivée parce que Milosevic, avait une responsabilité majeure dans le malheur du peuple serbe.

C’est ce que Netanyahou a également déclaré au sujet du Hamas, que le Hamas se servait du peuple gazoui comme bouclier, qu’il est le malheur de son peuple, qu’il commettait des crimes de guerre contre son propre peuple, puisque responsable des bombardements, et qu’en outre, il refuse à sa population, l’aide humanitaire, si gentiment accordée par Israël, entre autre.

 

« L’ENNEMI A LE VISAGE DU DIABLE »

Il faut donner un visage à l’ennemi. Il n’est pas aisé de faire haire tout un peuple, il est plus judicieux de concentrer toute la haine envers l’ennemi, sur un leader, un leader qui aura désormais un visage, et forcément, un visage odieux.

L’ennemi désormais personnifié, il faut ensuite le diaboliser, le présenter comme l’ennemi de l’humanité, le monstre, le criminel.

C’est ainsi que Netanyahou a décrit le Hamas, comme un ennemi cruel, qui n’obéit à aucune loi, qui n’a aucune inhibition, qui tue les civils israéliens et se sert des siens.

De ce monstre tout désigné viendrait tout le mal, et sa destruction signifierait le retour immédiat à la paix.

Netanyahou ne s’est pas expliqué autrement à l’endroit du Hamas, en déclarant qu’il était la tragédie de son propre peuple, et que le plus grand espoir de Gaza est de se libérer de sa tyrannie, car il est pris en otage par le Hamas.

Quelques exemples.

Lors du déclenchement de la première guerre mondiale : le Kaiser allemand qui pourtant en 1913 était qualifié de « parfait gentleman » était soudain rebaptisé du « vieux Kaiser » et qualifié de fou, de chef barbare, de fléau, de monstre … Un « aliéné » qui une fois le conflit terminé reçu pourtant l’autorisation d’aller vivre des jours paisibles en Hollande jusqu’à la fin de ses jours.

C’est ainsi que les diabolisations d’un jour, sont rapidement oubliés, lorsque les impératifs de la propagande s’éloignent.

Il en fut ainsi de Saddam Hussein, Milosevic, Kadhafi, Arafat, tantôt diabolisés, tantôt considérés comme d’honorables interlocuteurs, en fonction des exigences et des besoins géopolitiques.

Ainsi, Saddam Hussein qui fut un temps considéré comme « l’allié laïque de l’Occident » contre les ayatollahs iranien, et devenu du jour au lendemain, au gré des besoins pétroliers de l’Occident, un dictateur nazi.

Tout comme Netanyahou a présenté le Hamas comme un tyran tuant son peuple, exécutant les palestiniens qui s’opposeraient aux tirs roquettes, appelant à l’annihilation du peuple juif, et refusant la paix avec Israël.

Le Hamas serait également coupable, d’après Netanyahou de crime de guerre, tuant les civils israéliens jusque dans les écoles maternelles… mais il omet de dire que parmi les victimes de TSAHAL, plus de la moitié sont des femmes et des enfants.

 

«  C’EST UNE CAUSE NOBLE QUE NOUS DEFENDONS, ET NON DES INTERETS PARTICULIERS »

Parce que les vrais mobiles de toute guerre, ne peuvent être avoués à l’opinion publique, la propagande consiste à cacher les motifs réels et faire croire à d’autres.

Les vrais mobiles de domination géopolitiques et d’intérêts économiques, font alors place à des motifs honorables et moraux.

Ainsi, Netanyahou se gardera bien d’évoquer le gaz de Gaza, et le besoin d’espace vital pour l’implantation de nouveaux colons, ainsi que le refus d’un état palestinien, et évoquera la guerre contre l’islamisme et le terrorisme anti-occidental.

Quelques exemples.

Ainsi pour la première guerre mondiale, les mobiles réels des puissances en présence furent : leur hégémonie, le pillage des matières premières, et le commerce. Or, les mobiles annoncés officiellement aux populations furent : l’écrasement du militarisme, la défense des petites nations, et l’exportation de la démocratie.

Une « exportation de la démocratie » que l’on entend tonner, depuis la première invasion de l’Irak, jusqu’à l’agression actuelle de la Syrie.

D’ailleurs, dès 1919, le président américain Wilson, eu l’audace et la sincérité d’avouer : « cette guerre a été une guerre industrielle et commerciale ».

Tout comme l’est, le gaz de Gaza.

 

« L’ENNEMI PROVOQUE SCIEMMENT DES ATROCITES, SI NOUS COMMETTONS DES BAVURES, C’EST INVOLONTAIREMENT »

Il est de coutume, de présenter l’ennemi comme le seul responsable des atrocités, et de vouloir faire croire que l’armée de l’état propagandiste est l’amie du peuple ennemi.

C’est ce qu’a déclaré Netanyahou, lorsqu’il a prétendu que le peuple de Gaza n’était pas l’ennemi d’Israël. Il a ajouté, que son souhait était de participer au développement de Gaza, à qui il a imposé pourtant, un blocus depuis 2007. Quand la propagande révèle ses incohérences !

Il est de coutume également, d’affirmer, que toute atteinte à cette population ennemie, n’est que le fait d’une regrettable bavure.

Ainsi s’est exprimé le premier ministre, concernant les « bavures » visant les civils, c’est-à-dire concernant toutes les frappes de TSAHAL et donc toutes les victimes, puisque TSAHAL ne fait que des victimes involontaires, lors de ses frappes involontaires.

C’est ainsi que fut créée, dans le langage de la politique internationale, le terme marketing de « dommages collatéraux » pour sous-estimer le poids des bavures.

Et c’est ainsi également, que Netanyahou a cru « excuser » toutes les « bavures » israéliennes, en se lançant dans un parallèle avec le bombardement du siège de la Gestapo par l’Angleterre en 1944, et qui causa le bombardement involontaire d’un hôpital pour enfants, dans lequel 83 d’entre eux brulèrent vifs. C’est ce que Netanyahou appelle pudiquement une tragédie de guerre.

Cependant, il existe une réelle différence entre un hôpital bombardé par inadvertance lorsque la Gestapo est visée, et le ciblage volontaire d’écoles de l’ONU servant de refuges, d’hôpitaux et de mosquées qui dans son exemple, représenteraient plutôt le siège de la Gestapo, et non pas l’hôpital pour enfants.

L’islamophobie de Netanyahou, confondrait-elle les mosquées avec le siège de la Gestapo ?

 

« NOTRE CAUSE A UN CARACTERE SACRE »

Si la cause est sacrée, d’après les propagandistes, elle doit être défendue les armes à la main.

Cet aspect sacré peut être considéré au sens propre comme au sens figuré du terme.

Ainsi peut-il revêtir un caractère religieux.

C’est ainsi que Netanyahou a voulu présenter le problème actuel de Gaza, comme le combat contre un Hamas voulant annihiler tous les juifs, et porteur du terrorisme islamiste dans le monde.

Et c’est ainsi également qu’il posa la grave question : que faire contre l’Islam ?

Pour exemple.

Lors de la guerre contre l’Afghanistan, Bush s’était présenté comme un chrétien touché par la grâce, que la Providence avait chargé de lutter contre les errements spirituels, en langage clair, contre les talibans.

Mais elle peut également revêtir un caractère sociétal : des valeurs sacrées telles que la démocratie, la civilisation, la liberté.

C’est ainsi également que Netanyahou a présenté son combat contre le Hamas, la lutte contre cette peste de terrorisme qui menace l’Occident. Il va jusqu’à prétendre que ce combat, n’est pas seulement la bataille d’Israël, mais également celui de la France, selon lui, ce serait la même bataille.

Avant d’ajouter, que si la France n’est pas solidaire de ce combat aujourd’hui, cette peste de terrorisme s’étendra, et la France sera visée.

C’est ainsi que la France devrait cesser de critiquer l’offensive israélienne, parce que toujours selon lui, elle risquerait de décrédibiliser l’argumentation israélienne face à la lutte contre le terrorisme.

Ainsi, le monde occidental devrait remercier Netanyahou pour sa lutte contre le terrorisme islamiste, via l’extermination des civils de Gaza.

Et Netanyahou de terminer, par le souhait tout à fait louable, que la communauté internationale devrait rester solidaire de cette bataille israélienne, contre tous ceux qui défendent ces nouvelles tyrannies fondées sur l’islamisme, c’est-à-dire le terrorisme.

 

«  CEUX QUI METTENT EN DOUTE NOTRE PROPAGANDE, SONT DES TRAITRES »

Lord Ponsonby avait noté que systématiquement, toute tentative de mise en doute des récits de propagande, était considéré comme un manque de patriotisme, comme une trahison.

Et Netanyahou de traiter d’antisémites tous les manifestants pro-palestiniens.

Il insiste, et ajoute que cet antisémitisme est enraciné dans l’islam militant… sans rapport aucun, toutefois, avec des manifestations qui dénonçaient non pas le judaïsme, mais la barbarie de l’offensive israélienne.

Et d’enchainer, sur l’éternelle victimisation du peuple juif, toujours victime de la maladie de l’antisémitisme, avant de remercier chaleureusement le gouvernement français pour sa lutte contre cette vague. En clair, il remercie la France de ne pas réagir outre-mesure, au massacre de Gaza.

Pour exemples.

Lors de la seconde guerre mondiale, Roosevelt accusa les opposants à la participation américaine au conflit, de traitres.

Pendant la guerre Froide, ceux qui ne participaient pas activement à la lutte contre le communisme étaient également taxés de traitres.

Lors de la guerre contre la Yougoslavie, les artistes les intellectuels et les journalistes qui avaient refusé de participer aveuglément à l’engouement général prêché par le porte-parole de l’Otan, furent traités d’anti-occidentaux et d’antidémocrates.

C’est ainsi que tout opposant à l’oppression israélienne est accusé d’antisémitisme.

Car bien évidemment pour Israël, être antisémite, c’est être contre la politique sioniste.

 

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Les aviez-vous remarquées ?

Toutes ces déclarations propagandistes, les aviez-vous saisies ainsi, à la lumière des méthodes relevées par Lord Ponsonby ?

Ou, avez-vous été victime de la très parfaite manipulation d’un Netanyahou envoutant, qui, s’il ne faisait pas partie du camp de l’agresseur, pourrait remporter le prix Nobel de la sincérité.

Mais, il pourrait surtout remporter l’Oscar de la meilleur interprétation du tragédien outragé, avec son physique d’acteur des films en noir et blanc, son élocution affectée par l’émotion la plus troublante, et sa compassion si touchante, pour un peuple palestinien qu’il veut tant aider.

L’aviez-vous cru ?

Et le croyez-vous toujours ?

 

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C’est, cette regrettable propension occidentale à l’héroïsme, au sauvetage du monde, qui condamne, des milliers de citoyens, incultes et ignorants de surcroit, à s’émouvoir, s’enflammer, s’investir, dans les grandes campagnes humanistes et pacifistes, de leurs formidables dirigeants, par ailleurs si tyranniques avec eux.

C’est, cette si triste ignorance, qui pousse des citoyens qui ne possèdent aucune connaissance précise sur un sujet, à se croire subitement érudit, après avoir visionné le journal télévisé.

Et c’est, ce malheureux instinct de l’occidental blanc, qui se veut toujours, investi de la mission providentielle, de sauver le monde en imposant « sa » démocratie, très hypothétique par ailleurs,  à un monde qui n’en veut pas.

Ce sont « ces » démocraties imposées par dizaines de par le monde, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, qui ont semés le malheur, la destruction et le ravage de tant de pays et de tant de peuples.

 

C’est ce ravage, cette destruction, ce malheur, qui guettera définitivement, une PALESTINE toujours inexistante, si vous adhérez à la propagande de guerre d’ISRAEL, aujourd’hui.

 

 

 

 

 

En complément, l’Interview à revoir sur le site itele

Interview menée par la journalise Laurence HAIM, dont le nom signifie « vie » en hébreu.

Une journaliste, qui depuis le début de l’offensive, s’emploie à faire passer les pauvres soldats israéliens pour des victimes excédées, et les 10000 martyrs palestiniens, pour des militants terroristes.

http://www.itele.fr/monde/video/interview-exclusive-de-benjamin-netanyahu-sur-itele-90145