La marine nationale est aujourd'hui à revoir : en effet, notre flotte de défense nationale est toujours assez efficace, pour le moment, mais cela ne saurait durer si l'on se met pas de suite au travail pour la rénover ou la moderniser. Demain, comment assurera-t-on la défense du territoire français, du littoral français, la protection des eaux territoriales, l'assurance d'une Défense solide si notre armée de mer ne peut quitter ses ports d'attache ?

Un pétrole trop cher
Tout d'abord, pour faire avancer nos navires sur l'eau et voler nos avions dans l'air, il nous faut du carburant. Sinon, pas de déplacements de navires, pas de vols d'avions. Le prix du baril ne cesse de monter (environ 130 dollars actuellement) ! Bientôt, les pétroliers-ravitailleurs de la marine baptisés Var, Marne, Meuse ou encore Somme, n'auront pas une seule goutte d'or noir au font de leurs réservoirs ! Les pêcheurs on bloqué les ports, maintenant les routiers bouchent les autoroutes, pourquoi ? Parce que le pétrole est beaucoup trop cher ! Ils se ruinent pour en acheter, l'Etat se ruine pour alimenter ses bateaux de guerre en kérosène. Et bientôt, que va-t-il se passer ? Le gouvernement va décréter : "On n'a plus assez d'argent pour fournir du carburant à la Marine, trouvez-nous un nouveau moyen de les faire avancer, ou on stoppe tout et on se débrouille autrement pour protéger les Français !" Il est donc grand temps de réfléchir dès aujourd'hui à un nouveau moyen de faire avancer les navires français, ou tout cela arrivera.
 
Mais la France n'est pas la seule concernée par ce problème. En effet, presque toutes les armées de mer du monde carburent au pétrole. Il serait peut-être moins coûteux pour le gouvernement français de s'assossier avec une autre puissance voisine ou au moins d'en parler à Bruxelles lors de sommets de l'Union européenne.
 
Recruter, c'est compliqué !
Il y un deuxième problème qui, lui aussi, compromet sérieusement l'avenir de la Marine nationale : le recrutement en berne, en chute libre même. Il est nécessaire d'avoir un certain nombre de personnes qui s'occupent de faire avancer les navires, de les entretenir, de les manoeuvrer, etc… Et, en France, il est de plus en plus difficile de recruter du personnel pour cela. En effet, depuis 2005, il y a eu une chute de 50% des candidats pour devenir matelot dans la Marine. Cela permet certes de supprimer des postes (et donc de faire des économies si chères à notre gouvernement), mais supprimer 50% des emplois dans une organisation comme l'armée française, c'est impossible !
 
Alors telle est la question : comment va-t-on faire pour assurer le renouvellement des générations à l'intérieur de la Marine française ? Il faut se rendre à l'évidence : aujourd'hui la Marine nationale attire moins qu'autrefois. Et, ce qui est très gênant, c'est la non-fidélité de ceux qui s'engagent. Actuellement, on s'engage pour 4 ou 5 ans, puis l'on s'en va. Cinq ans, pas plus ! En fait, au bout de trois, on en est las de faire toujours la même chose. Peut-être devrait-on former les matelots et les sous-officiers, également très touchés par cette baisse, à des tâches plus générales, pour qu'ils puissent occuper différentes fonctions, ou changer fréquemment de postes ? Peut-être devrait-on faire tourner les équipages, diversifier les missions…?
 
L'avenir de la Marine nationale frnaçaise est aujourd'hui très compromis, on peut le démontrer avec ces deux sujets, mais aussi avec biens d'autres ! Il est donc urgent d'agir, car il est impératif que l'Etat français puisse se défendre sur terre, dans les airs et sur mer. La France métropolitaine est presque aux trois quarts tournée vers la mer, et a 3200 kilomètres de côtes à défendre, ainsi que des îles d'outre-mer, sans compter les zones à sécuriser afin de maintenir la paix dans le monde. Trouvons dès maintenant des solutions pour sauver la Marine !