Parallèlement à la perte de nos valeurs communes, certains crimes nous apparaissent abominables, et pourtant disposons – nous des armes pour lutter contre ces nouveaux fléaux.


 Je sais, par avance, que mes propos vont déchainer les passions. Il ne s’agit pas de s’interroger sur l’utilité ou non du rétablissement de la peine de mort, même si la question mérite d’être posée. On peut y opposer des valeurs humanistes, des raisons historiques, ou encore une morale choquée par cette peine capitale. Deux faits divers (peut-on parler de faits divers pour de telles atrocités ?) m’interrogent. La semaine passée, les parents de la petite Marina ont été condamnés à 30 ans de prison pour avoir torturé leur petite fille, tortures, ayant entrainées la mort de la fillette. Les experts psychiatriques nous ont alors expliqué les dérangements, dont ces adultes ont dû être victimes.  A mon avis, deux cas et seulement deux sont possibles : ·        Ou alors, les parents se rendent comptent de l’abomination de leurs actes. Censés protéger leur progéniture, ils n’ont eu de cesse de la tourmenter, profitant de son incapacité à se défendre. Si tel est le cas, leur châtiment sera éternel, et ils ne s’en remettront jamais, et il ne me choquerait pas alors d’apprendre leur suicide. On demande bien le droit à l’euthanasie pour des patients atteints de pathologie particulière et incurable. Une telle souffrance psychologique reste aussi incurable, et le droit au suicide est alors une délivrance. ·        Ou alors, ils ne s’en rendent pas compte ou alors ne prennent pas conscience de la gravité de ces faits, et dans cette hypothèse, l’Etat se devrait alors d’employer une nouvelle recrue :le bourreau. On ne peut pas laisser passer un tel acte. Non seulement, ce serait amoral mais ce serait un bien mauvais signal envoyé à tous les auteurs de telles atrocités.  Je me rends compte, que je ne suis pas contre la peine de mort par principe. La loi du talion me parait même bien douce. Deuxième histoire, elle a eu lieu ce week end. Un Homme s’est servi de son arme, apparemment pour se venger de s’être vu refuser l’entrée en discothèque. L’auteur de ces meurtres est un récidiviste, ayant déjà connu la prison. Et, le problème de l’exemplarité de la peine se pose, car on ne peut que constater que la clémence, que je souligne ici, reste en partie à l’origine de certaines de ces récidives. Loin de moi l’idée d’enfermer à vie les auteurs de délit ou de réintroduire la peine de mort. Mais, ces délinquants se doivent de savoir que l’utilisation d’une arme à feu même factice entrainera une riposte à balle réelle de la part des forces de l’ordre. Arrêtons de nous voiler la face. Le jour, où un délinquant saura qu’il risque non pas un séjour de quelques semaines en prison pour un crime mais qu’il prend le risque de recevoir une balle, il se posera deux fois la question. Mes propos ne sont pas irréfléchis mais bien pesés. Qu’on ne m’oppose pas la proportionnalité de la sanction, car les personnes, ayant perdu la vie ce week end, doivent aussi trouver que mourir au prétexte de vouloir aller en discothèque reste bien disproportionné. Et vous, quel est votre avis ?