Les animaux autant que les humains ont le droit à la vie sur terre. Alors pourquoi lorsqu'un meurtre se produit les médias en parlent et lorsque c'est une espèce animale qui disparait personne n'en parle. Je crois qu'ils ont le droit autant que nous de vivre, c'est pourquoi je prend le temps de vous en parlez. Trop d'espèce sont en voie de disparitions, et ce par notre faute.
Au total, c'est plus de 15 589 espèces qui sont menacés, soit 7 266 espèces animales et 8 323 espèces végétales. Cela signifie qu'un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un amphibien sur trois et presque la moitié des tortues d'eau douce sont confrontés à un extinction.
Au début du vingtième siècle, il y avait plus de trois millions d'éléphant en Afrique, aujourd'hui le nombre a été réduit à 400 000, nous pouvons voir ici une énorme différence en l'espace de seulement cent ans.
Depuis 1500, 784 espèces sont considérées éteintes et 60 survivent seulement en captivité ou en culture. Sur terre, il existe entre dix et trente millions d'espèces et l'homme n'en a décrit que 1,75 millions.
Un réchauffement climatique pourrait être néfaste, en effet cela pourrait faire disparaitre entre quinze et trente-sept pourcents des espèces planétaires. La déforestation et l'industrialisation de la planète sont les causes principales de ce déclin des espèces animales.
À mon avis, ce n'est pas normal que tant d'espèces soient disparus ou sont sur le point de disparaître.
Si les médias pouvaient commencer à en parler, ils pourraient commencer à conscientiser au moins une partie de la population, et là nous serions peut-être capables de faire changer les choses de quelle façon qu'il soit.
Les conséquences sont inévitables et il est maintenant trop tard pour sauver certaines espèces mais nous pouvons au moins faire attention à la sauvegarde de plusieurs autres espèces dont il n'est pas encore trop tard.
La répercussion de la perte d'espèce fera comme une chaine alimentaire, une espèce va disparaitre, puis l'espèce qui se nourrissait de celle-ci ne pourra plus se nourrir donc elle mourra et ainsi de suite jusqu'à nous faire mourir nous aussi.
Sauvons les abeilles et …nous par même occasion
Les abeilles, à l’échelle mondiale, sont menacées de disparition. Une association propose de planter des fleurs de 10 espèces pour tenter d’enrayer l’extinction de ces insectes qui serait une catastrophe.
Les abeilles, à l’échelle mondiale, sont menacées de disparition. Différentes études ont récemment démontré que leur population était régulièrement décimée à la sortie de l’hiver. Face à cette situation alarmante, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles sensibilise les jardiniers amateurs et les incite à passer à l’action, en plantant des fleurs pour tenter de sauver les colonies d’abeilles.
Une abeille en train de butiner.|© C3748 Juergen Effner/dpa/Corbis/C3748 Juergen Effner
Une abeille en train de butiner.
© C3748 Juergen Effner/dpa/Corbis/C3748 Juergen Effner
Que planter ?
L’association, qui rassemble apiculteurs, agriculteurs et organisations professionnelles, recommande 10 espèces de fleurs à planter dans son jardin, son balcon ou sa jardinière : Reseda, Centaurée, Cameline, Coquelicot, Marguerite, Phacélie, Lotier, Sainfoin, Souci et Trèfles. La multiplication de ces fleurs mellifères, c’est-à-dire riches en pollen et en nectar, contribuerait à reconstituer les sources d’alimentation des petites butineuses.
Pourquoi meurent-elles ?
« L’une des causes de la surmortalité des abeilles est le manque de biodiversité qui touche les villes et les campagnes depuis de nombreuses années » explique Pierre Testu, du Réseau Biodiversité pour les Abeilles. « Les abeilles ont besoin de pollen et de nectar en quantité, et il est urgent de rétablir leur équilibre alimentaire ».
D’après le Réseau, la France compte 1 millions d’hectares de jardins privés. La modification de 0,3% d’une zone de butinage permettr! ait d’accroître jusqu’à 70% les réserves de grains de pollens.
On peut agir::Pour lutter contre le déclin des abeilles en France, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles oeuvre également pour la préservation de la végétation sur les bords de route et l’implantation de « jachères apicoles » en milieu agricole, afin de reconstituer les garde-manger des abeilles.
Ouverture du Grenelle de l’environnement
Notons que notre mouvement à peine sectaire »l’église écologique » n’a même pas été invité aux réunions, c’est un scandale.HONTE A VOUS MONSIEUR SARKOSY!
Le « Grenelle de l’environnement » s’est ouvert mercredi matin au ministère de l’Ecologie autour de Jean-Louis Borloo. Pendant deux jours, 80 représentants des ONG, collectivités locales, syndicats et du gouvernement doivent lancer la « rupture écologique » voulue par Nicolas Sarkozy.
Après une intervention de François Fillon, les débats ont commencé avec la question du bâtiment. L’objectif est non seulement de construire des bâtiments moins gourmands en énergie, mais d’en faire même des producteurs, via un vaste plan de rénovation du parc existant.
Selon le porte-parole de FNE (France-nature-environnement) Arnaud Gossement, la ministre du Logement Christine Boutin a été chahutée quand elle a jugé trop ambitieux et difficilement finançables les objectifs fixés par les groupes de travail, alors même que M. Borloo assurait au même moment vouloir aller encore plus loin que les conclusions des ateliers. Pour le reste, « l’ambiance est cordiale », a affirmé M. Gossement.
Le Premier ministre François Fillon a ouvert les débats en assurant les participants de « la mobilisation et de l’engagement total du gouvernement pour la réussite de cet exercice inédit ».
« Maintenant, l’heure est venue d’écrire les conclusions », leur a-t-il lancé, selon le texte de son intervention transmis par Matignon. Il les a appelés « à essayer de trouver un maximum de convergences ». « Solennellement », il s’est « engagé à ce que toutes les conclusions précises, concrètes et consensuelles soient mises en oeuvre ».
« Pour ce qui est des divergences, le président de la République, le gouvernement et le Parlement trancheront », a ajouté le Premier ministre.
Le Grenelle de l’environnement devra « faire émerger 15 ou 20 programmes fondateurs ». Et la réalisation de ce programme d’action « sera la priorité de mon gouvernement », a affirmé M. Fillon. C’est « la loi qui précisera les modalités du suivi ».
« Ce qui sera pas défini définitivement reviendra évidement au président, au Parlement et au Premier ministre », a confirmé le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. « Laissez-nous travailler », a-t-il lancé avant de regagner la table-ronde.
« La démarche du Grenelle de l’environnement n’est pas une démarche qui s’achèvera demain soir », a assuré le Premier ministre. « C’est une démarche qui va durer, qui va s’installer dans le mode de fonctionnement des pouvoirs publics ».
Nicolas Hulot a fait d’une taxation du carbone une des pierres angulaires de ce Grenelle. « Il n’est pas pensable qu’on ne donne pas à l’issue du Grenelle enfin un prix au carbone », a dit l’animateur en arrivant au ministère de l’Ecologie. Car la fiscalité écologique, « c’est la colonne vertébrale ».
Mais cela doit se faire selon lui à « pression fiscale égale »: « 38% de notre fiscalité induit à économiser de la main-d’oeuvre, alors qu’elle devrait nous induire à économiser de l’énergie et des émissions de CO2. Donc, c’est là-dessus qu’il faut travailler ».
« Si on n’a pas de décision sur les OGM, sur les pesticides, sur les incinérateurs, le bâtiment et le nucléaire, ce ne sera pas un succès. On vient là pour ça », a prévenu de son côté le porte-parole de l’Alliance pour la planète Yannick Jadot (Greenpeace). « Est arrivé le temps de décisions (…) Il faut des chiffres, des budgets, des dispositifs réglementaires, des calendriers ».
« Si on est simplement dans les déclarations d’intention, on aura tous perdu notre temps pendant trois mois », a-t-il insisté. « Si on ne sort pas du Grenelle vert vif, il est évident que la machine administrative et la machine parlementaire vont faire de tout ce travail quelque chose qui sera vert jaunasse ou blanc cassé ».
M. Jadot a également plaidé pour une taxe sur le carbone et la consommation d’énergie: « la contribution climat énergie est absolument indispensable ». Mais « pour nous, il n’est pas question de réduire le pouvoir d’achat des ménages ».
« On est sur la dernière ligne droite et nous on y croit », a assuré la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Nicolas Sarkozy doit clôturer le Grenelle lors d’un discours à l’Elysée jeudi après-midi. « Le discours du président de la République n’est pas déjà écrit », a-t-elle assuré. « Il est tenu heure par heure informé ». AP