Tunisie: la centrale syndicale et l’opposition préoccupées par la violence

L’unique centrale syndicale en Tunisie et l’opposition se sont dites préoccupées par la violence dans la région minière de Gafsa (350 km au sud de Tunis), où des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont fait un mort et plusieurs blessés vendredi à Redeyef.

L’Union générale tunisienne du Travail (UGTT, centrale unique) s’est déclarée « extrêmement préoccupée » par les conditions sociales dans le bassin minier » et a réclamé un « accès équitable à l’emploi » pour les chômeurs diplômés.

« Le règlement de tensions sociales doit être conduit sans recours à la violence, par le dialogue et la participation de toutes les parties« , a-t-elle ajouté dans un communiqué en référence aux affrontements qui se sont produits sur fond de chômage et de revendications sociales et qui ont conduit au déploiement de l’armée pour ramener le calme samedi à Redeyef.

L’UGTT a appelé à l’élargissement des personnes arrêtées afin de permettre l’amorce d’un « dialogue sérieux et responsable sur l’emploi et sur les moyens de réduire la tension« .

La presse se faisait aussi l’écho lundi de l’appel de partis de l’opposition parlementaire rejetant la violence et préconisant un « renforcement de la stabilité, de la sécurité et la paix sociale« .

Ces partis modérés ont aussi souligné le besoin de conforter « les choix nationaux fondés sur l’équilibre entre les catégories sociales et les régions« .

Le Parti de l’Unité populaire a ainsi condamné « toutes les formes de violence » et souligné « l’importance du dialogue pour apaiser la tension« .

Le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) a exprimé sa « compréhension des aspirations des habitants de Redeyef à l’amélioration de leur situation sociale et appelé à « bannir toute forme de violence« .

Le Parti social Libéral (PSL) a prôné « plus de démocratie dans les régions » et affirmé que « la critique et la protestation (étaient) des droits civiques essentiels« . Et d’ajouter que « les revendications, quelles que soient leur légitimé, n’autorisent pas leurs auteurs ni à violer la loi ni à menacer la paix civile« .

L’opposition « radicale » s’est insurgée contre le recours « injustifié aux solutions sécuritaires » pour résoudre des problèmes sociaux de la région et a réclamé l’ouverture d’une enquête impartiale sur les violences qui ont fait un mort et 28 blessés, selon un bilan donné de source syndicale.

Le Parti Ettajdid (légal) et deux autres formations de gauche non reconnues ont dénoncé un « recours injustifié aux solutions sécuritaires » et appelé le pouvoir à traiter « le déséquilibre entre régions« .

Exigeant des poursuites contre les responsables du « recours à la violence contre de citoyens désarmés« , le parti démocratique progressiste (PDP, légal) a appelé à un « dialogue national » sur le chômage.

Le calme régnait lundi à Redeyef après le déploiement de l’armée samedi dans cette ville, principal foyer de tension dans la région minière théâtre de troubles sporadiques depuis le 5 janvier sur fond de chômage et revendications sociales. (AFP – 09.06.2008)

L’unique centrale syndicale en Tunisie et l’opposition se sont dites préoccupées par la violence dans la région minière de Gafsa (350 km au sud de Tunis), où des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont fait un mort et plusieurs blessés vendredi à Redeyef.

L’Union générale tunisienne du Travail (UGTT, centrale unique) s’est déclarée « extrêmement préoccupée » par les conditions sociales dans le bassin minier » et a réclamé un « accès équitable à l’emploi » pour les chômeurs diplômés.

« Le règlement de tensions sociales doit être conduit sans recours à la violence, par le dialogue et la participation de toutes les parties« , a-t-elle ajouté dans un communiqué en référence aux affrontements qui se sont produits sur fond de chômage et de revendications sociales et qui ont conduit au déploiement de l’armée pour ramener le calme samedi à Redeyef.

L’UGTT a appelé à l’élargissement des personnes arrêtées afin de permettre l’amorce d’un « dialogue sérieux et responsable sur l’emploi et sur les moyens de réduire la tension« .

La presse se faisait aussi l’écho lundi de l’appel de partis de l’opposition parlementaire rejetant la violence et préconisant un « renforcement de la stabilité, de la sécurité et la paix sociale« .

Ces partis modérés ont aussi souligné le besoin de conforter « les choix nationaux fondés sur l’équilibre entre les catégories sociales et les régions« .

Le Parti de l’Unité populaire a ainsi condamné « toutes les formes de violence » et souligné « l’importance du dialogue pour apaiser la tension« .

Le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) a exprimé sa « compréhension des aspirations des habitants de Redeyef à l’amélioration de leur situation sociale et appelé à « bannir toute forme de violence« .

Le Parti social Libéral (PSL) a prôné « plus de démocratie dans les régions » et affirmé que « la critique et la protestation (étaient) des droits civiques essentiels« . Et d’ajouter que « les revendications, quelles que soient leur légitimé, n’autorisent pas leurs auteurs ni à violer la loi ni à menacer la paix civile« .

L’opposition « radicale » s’est insurgée contre le recours « injustifié aux solutions sécuritaires » pour résoudre des problèmes sociaux de la région et a réclamé l’ouverture d’une enquête impartiale sur les violences qui ont fait un mort et 28 blessés, selon un bilan donné de source syndicale.

Le Parti Ettajdid (légal) et deux autres formations de gauche non reconnues ont dénoncé un « recours injustifié aux solutions sécuritaires » et appelé le pouvoir à traiter « le déséquilibre entre régions« .

Exigeant des poursuites contre les responsables du « recours à la violence contre de citoyens désarmés« , le parti démocratique progressiste (PDP, légal) a appelé à un « dialogue national » sur le chômage.

Le calme régnait lundi à Redeyef après le déploiement de l’armée samedi dans cette ville, principal foyer de tension dans la région minière théâtre de troubles sporadiques depuis le 5 janvier sur fond de chômage et revendications sociales. (AFP – 09.06.2008)

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