La dématérialisation de l’argent

Au commencement il y eut le troc, puis est arrivé l’échange par le métal, l’or principalement. Aujourd’hui, l’argent ce sont ces billets que l’on manipule, ces pièces de monnaies qui nous sont si précieuses, mais cela est en train de disparaitre. Les billets et les pièces de monnaie laissent place aux cartes de crédit et à un nouveau payement, effectué grâce au smartphone. Viendra un temps où le "liquide" qui nous est si précieux disparaitra. Une dématérialisation qui a déjà commencé à s’effectuer.

 Au commencement, les civilisations ont commencé à échanger leurs biens par l’intermédiaire du troc. Cet échange posa, avec le temps, plusieurs questionnements. Effectivement, comme le soulignait Aristote, avec une table, combien avons nous de chaises ? Ces interrogation ont amené les civilisations à revoir leurs possibilités d’échanges.L’argent existe depuis environ cinq millénaires. Il a permis, avec le temps, un échange dit équitable entre les individus. Il est intéressant de noter que la valeur de l’argent n’existe que pour les civilisations qui les manipulent. Effectivement, donner un billet de 500 euros à des civilisations, dont très peu existent aujourd’hui, vivant en dehors du système monétaire, ce billet, qui ferait rêver n’importe quels européens  sera utilisé par ces civilisations pour alimenter un feu par exemple. 

 

L’histoire regorge de faits où les échanges entre les hommes ne furent pas procédés de la même façon. En effet, du temps des découvertes de nouvelles zones géographique, les conquérants européens furent stupéfiés de se rendre compte que les indiens, décorés par des parures ornées d’or, voyaient en la matière du verre ou de certains bibelots une valeur beaucoup plus grande, différente de celles que les conquérants convoitaient. 

 

Aujourd’hui, l’argent, matérialisé par des billets et des pièces de monnaie est, dans ce système monétaire, est devenu un bien précieux, sacralisé. Avec l’argent, on détient le pouvoir.

Influencé par une société de consommation où l’objectif primordial est de vendre, l’argent est, dans nos société contemporaine, une valeur d’échange sûre, efficace et dont tout le monde est en accord. 

Néanmoins, à cette possibilité d’échange, influencée par une société de consommation ayant entraîné l’individualisme, notre civilisation occidentale passe, peu à peu, de la matérialisation à la dématérialisation de l’argent. 

Amorcé au XIXe siècle par l’arrivée de la carte, on est passé d’une carte de crédit à l’ère de la puce dans les années 80. 

Dans notre société contemporaine, de nouvelles formes de paiement ont vu le jour telles que la naissance des achats par internet entre 2000 et 2002. 

Aujourd’hui, l’e-commerce prend, peu à peu, la place des moyens de paiement, on estime à 600 millions le nombre de transaction effectuées sur internet en 2013, soit une hausse de 13,7% de plus qu’en 2012.

 

Cette dématérialisation de l’argent commence, petit à petit, à se mettre en place sans que nous puissions faire quelque chose. Certains spécialistes estiment que dans une dizaine dannees, l’espèce n’existera plus. On parle de payer par empreinte digitale voir grâce a une puce RFID, qui soit dit en passant est en stade de test aux États-Unis avec les malades. 

 

L’argent, s’il a favorisé et facilité les échanges de biens entre individus et/ou civilisations, a aussi eu pour conséquence de dégrader les rapports sociaux entre les gens, accentués par une société de consommation entrainant les gens vers l’individualisme. Cette dématérialisation de l’argent, pour ma part, est un effet néfaste pour les civilisations puisqu’elle ne va qu’accentuer les inégalités existant déjà offrant, par ailleurs un suivis et un contrôle de la part des élites sur nos vies de façon générale. 

Je n’ai rien à me reprocher, je suis un citoyen modèle, avec mes qualités et mes défauts mais je ne suis pas en accord avec le fait d’être privé de la liberté d’acheter ce que je souhaite sans que l’on puisse être au courant de mes faits et gestes. Nos ancêtres se sont battus pour gagner la liberté et nous qu’en faisons-nous ? Rien! On se laisse, docilement, remettre les menottes. Je pense qu’il est intéressant de reflechir, dés à présent, à notre avenir. Inutile d’être devin pour stipuler que si nous laissons les choses se faire, nos enfants, ou les enfants de nos enfants en pâtiront. À vos réflexions…