L’eau est une ressource dont tout le monde a besoin pour vivre. Le Québec est un territoire choyé en eau. Elle représente 7% des réserves d’eau douce de la planète. (http://www.ec.gc.ca/eau-water/default.asp?lang=Fr&n=B1128A3D-1) Plusieurs personnes, voir même des milliards de personnes, sont en manque d’eau. C’est un bien collectif que certains veulent en disposer collectivement et d’autres veulent le garder puisqu’il s’agit ici d’une richesse que l’on dispose et qui nous appartient. Le problème du commerce de l’eau qui touche le Canada n’existe pas à cause de ces pays. Le problème a pris forme lorsque nos voisins du sud ont offert d’acheter notre eau. C’est un peu ironique, quand on sait que les États-Unis font partie des neuf pays les mieux nantis quant à l’eau sur son territoire. (http://www.ec.gc.ca/eau-water/default.asp?lang=Fr&n=B1128A3D-1) Bref, ceux-ci désirent importer notre eau vers leurs États de l’ouest pour, particulièrement, soutenir l’expansion des villes comme Phœnix, construites en plein désert et qui consomment une quantité inimaginable d’eau. En plus de bloquer l’expansion du désert américain, notre eau servirait également à l’agriculture. Devant cette occasion d’affaires intéressante, un grand débat se dresse à savoir si l’eau provenant du Canada est une denrée commercialisable à l’échelle internationale. Les opinions sont beaucoup partagées sur la question d’interdire ou de permettre toutes formes de commercialisation et d’exportation de l’eau.

 

D’après le site de l’IEDM (l’institut économique de Montréal) le Québec utilise seulement que 0,5% de son eau douce renouvelable disponible, comparativement aux États-Unis, que eux, l’utilisent à 18,9%. (http://www.iedm.org/fr/node/3679) Si l’utilisation de ces ressources est faite adéquatement, il n’y aurait aucun impact sur notre réserve en eau douce. Afin de transporter cette eau vers d’autres pays, il faudra nécessairement des gens pour faire avancer tout cela. De plus, «l’industrie québécoise représente environ le tiers de l’industrie canadienne, soit une vingtaine d’entreprises qui procurent de l’emploi à plus de 800 personnes et dont le chiffre d’affaires en 1994 était évalué à près de 120 millions de dollars.» (http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/consultation/themes4.htm#exportation) Plusieurs personnes s’opposent à l’exportation et la commercialisation de l’eau. Nous devons d’abord gérer plus efficacement cette précieuse ressource sur notre propre territoire. En ce qui concerne le comportement désintéressé des gens face à la commercialisation et l’exportation de l’eau,  plusieurs diront que cela pourrait amener plusieurs conséquences fâcheuses sur l’environnement. Je crois qu’une bonne investigation de l’argent et une excellente planification est de mise afin de mettre sur pied un réseau d’exportation et de commercialisation de l’eau. Les gens sont réticents face à ce projet, car plusieurs ont peur que cela soit mis dans les mains de n’importe qui, en d’autres mots, ils ont peur d’une mauvaise gérance. L’eau est une richesse que l’on détient et que l’on veut garder. Mais en la commercialisant, nous pourrons venir en aide à des gens qui sont en pénurie d’eau ou même qui ont une eau qui n’est pas comestible. De plus, au niveau économique, ce serait un bon moyen pour enrichir le Québec. Je crois que ce serait une bonne chose pour le Canada, car il en tirerait profits et pour les pays qui achèteraient notre eau parce que ils combleraient leurs besoins importants en eau.   Verrons-nous une conciliation face à ce débat?