Depuis qu’il a accédé à la fonction suprême, François Hollande a indéniablement imposé son style, fort différent de celui de son prédécesseur. En s’appuyant sur la concertation, l’adaptation et le pragmatisme, le président propose une nouvelle méthode de gouvernement.
Une chose est sûre, la patte Hollande change des passages en force à répétition auxquels Nicolas Sarkozy nous avait habitués.
Loin des conflits permanents, de l’omniprésence et de l’agitation de l’ancien président, François Hollande marque par sa sérénité et son sens de l’adaptation au contexte et aux hommes avec qui il entretient des rapports de respect et d’échange.
Si ses détracteurs de droite insinuent que ces qualités de François Hollande révèlent un manque de caractère et d’autorité, l’ensemble des partenaires sociaux, des collaborateurs économiques et politiques qui ont commencé à travailler avec lui se félicitent de ces nouvelles méthodes d’écoute, de collaboration et d’adaptation.
D’ailleurs, Hollande a prouvé qu’il peut s’adapter aux hommes et aux situations sans fléchir sur l’essentiel, comme en témoignent ses relations avec le PDG d’EDF, Henri Proglio.
Dans leur paranoïa anti socialiste, les membres de l’UMP prophétisaient une "purge" des dirigeants de la haute administration et des entreprises du secteur public en cas d’élection de Hollande. Henri Proglio, réputé proche de Nicolas Sarkozy, était annoncé comme la première victime de cette chasse aux sorcières.
Pourtant, le nouveau président n’a pas congédié le chef d’entreprise. Au contraire, le patron d’EDF s’applique à suivre les grandes lignes du programme de Hollande. Il a ainsi accepté de réduire considérablement son salaire, d’investir encore plus dans les énergies renouvelables et il s’est plié sans hésiter aux travaux demandés par l’ASN pour renforcer la sureté nucléaire.
De la même manière, la discussion avec les syndicats aura été pacifiée et productive. Le président a fait passer ses idées aux forces syndicales, qui ont apprécié le fond et la forme des discussions.
Enfin, à l’international également François Hollande est parvenu à faire passer ses convictions en douceur, comme le besoin d’une politique de croissance validé par tous les pays européens ou bien le retrait des troupes française d’Afghanistan, qu’il a négocié sans fracas avec Barack Obama.
Un politique qui transmet ses convictions sans les imposer par la force, voilà qui fait du bien à notre pays !
[b]Guillaume Pepi va remplacer Proglio …[/b]
[url]http://www.usinenouvelle.com/article/guillaume-pepy-bientot-a-la-tete-d-edf.N180320[/url]