Débusquée par un satellite de la NASA, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la Terre.

Il y a des océans d’eau liquide. Une autre planète bleue. Une atmosphère a priori respirable. Les imaginations les plus fertiles s’emballent déjà !

Kepler-22b a été baptisée du nom du télescope spatial l’ayant découverte. Ce même télescope doit son nom à l’astronome allemand Johannes Kepler, et scrute l’espace depuis 2009.

Kepler-22b est à ce jour considérée comme la première soeur jumelle de notre planète.

Sa température est estimée à 22°C, si l’on ose considérer qu’elle bénéficie d’un effet de serre, et que l’on y trouve réellement de l’eau.

Malheureusement, Kepler-22b est trop éloignée de nous. En effet, 600 années-lumière (soient 5676438 milliards de kilomètres) nous séparent d’elle, sans oublier qu’elle n’est pas directement observable. La NASA estime que trois à dix années s’avéreront nécessaires à son étude.

 

Grâce aux récentes travaux menés, et à l’ombre de Kepler-22b prouvant sa présence via le satellite, son cycle a pu être déterminé. Une année y dure 290 jours. Son diamètre est 2,4 fois supérieur à celui de la Terre.

Malgré tout, elle n’a jamais pu être vue à proprement parler.

"C’est une première étape à la découverte d’une vie extraterrestre", explique Vincent Coudé du Foresto, astronome à l’Observatoire de Paris.

Par la suite, il serait question de trouver le même type de planète à environ dix années-lumière. Nul ne pourrait encore s’y rendre mais, ainsi, les chercheurs seraient à même d’établir son spectre lumineux.

 

Depuis 1995, sept-cents astres ont été trouvés tournant autour d’une étoile comparable à notre soleil hors de notre Système solaire. Aujourd’hui, Kepler-22b est l’un des premiers à être potentiellement habitable. Par contre, il est peu probable qu’un Homme y pose un jour les pieds.

Deux autres exoplanètes (situées hors de notre Système solaire) seraient, elles aussi, potentiellement habitables. Il s’agit de Gliese 581d, et HD 85512 b, tournant respectivement à vingt et trente-six années-lumière de la Terre. La seconde pourrait abriter de l’eau sous forme liquide et, donc, de la vie.