Il serait très maladroit d’attribuer la paternité des violences qu’a connu la Côte d’Ivoire en début de cette année à un seul individu ; en ce sens que les violences qui ont éclaté au lendemain de la présidentielle n’étaient que la conséquence logique d’une incapacité pour deux institutions pourtant toutes deux légitimes de s’accorder sur l’identité du vrai vainqueur de cette présidentielle. C’est ainsi que le président de la Commission Electorale que l’on disait proche de l’actuel président Alassane Ouattara l’a déclaré élu, alors que le conseil constitutionnel pour sa part a estimé Laurent Gbagbo vainqueur.
Devant cette confusion, la Côte d’Ivoire est entré complètement dans une anarchie totale avec deux présidents, deux premiers ministres et deux gouvernements. Aussi, Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont comme pour un match de Football choisi de soutenir Alassane Ouattara pour des raisons sans aucun doute personnelles. Face à cette situation, les ivoiriens se sont eux-aussi divisés, et des affrontements violents ont éclaté entre les pro-Gbagbo et les pro- Ouattara. Avec l’aide des troupes françaises sur place, les mercenaires armés par Ouattara et le chef rebelle Guillaume Soro finiront par prendre le dessus sur les troupes Laurent Gbagbo.
Dans cette confusion indescriptible, plutôt que tenter de mettre sur pied une médiation, les organisations internationales ont-elles-aussi céder aux sales manœuvres de Sarkozy et Obama, en se rangeant naïvement elles-aussi aux côtés de Ouattara. C’est ainsi qu’en Avril dernier, à son éviction, Laurent Gbagbo serait illégalement mis sous résidence surveillée dans la partie nord du pays.
Il a donc fallu attendre près de 07 mois après, pour que l’ancien homme fort d’Abidjan soit transféré à LA HAYE au Pays-Bas, pour dit –on être jugé pour crimes contre l’humanité. Devant ce faux zèle de la CPI, l’on se demande bien si le cas Gbagbo constituait véritablement un cas prioritaire, dans la mesure où l’on sait que plusieurs anciens criminels africains continuent de mener sereinement leur vie. Pourquoi la CPI n’a jamais eu le courage de juger l’ex-président Tchadien Hissé Habré, qui continu de mener calmement sa vie au Sénégal en dépit de tout le mal qu’il a commis dans son pays ? Plus loin, un Moussa Dadis Camara continue de vivre librement au Burkina, alors que l’on a encore en mémoire les images horribles des tristes événements du 28 septembre 2009 au Stade de Conakry. Toujours au rang des paradoxes non exhaustifs de Ocampo, on peut citer le cas Bemba de la république démocratique du Congo qui a été arrêté pour crimes de guerre en Centrafrique par cette cour, alors que son défunt employeur Ange Félix Patassé se reposait sereinement dans une belle villa au Togo ! Face à ces contradictions, on se rend très vite à l’évidence que cette justice prônée par la CPI n’est qu’une parodie de justice à double vitesse. Et surtout, il ne serait jamais un tort de dire de cette CPI qu’elle n’est qu’un instrument mis sur pied par les occidentaux, pour mater les vrais enfants d’Afrique !
[i]Justice Internationale : Pour qui roule la CPI ?[/i]
[b]pour la synarchie anglo-saxonne à la quelle est affilié ZORROZY ![/b]
oui ce con de zozo..zoro je sait plus ? oup’s