« Joyeux Noël » de Alexandre Jardin

 

"Joyeux Noël"…

est l’un de mes cadeaux de noël… Cadeau approprié me direz-vous … C’est avec beaucoup d’impatience que j’ai commencé ce livre dont j’avais entendu de nombreuses et bonnes critiques. Plutôt bon public, j’avais l’impression que moi aussi, j’allais pouvoir prendre du plaisir à la lecture de ce bijou… Que ce livre me transporterait et me ferait oublier la grisaille du quotidien…  Mais… j’en suis, à ce jour, à plus de la moitié et j’attends toujours… j’attends que le livre me transporte, m’enivre et m’obsède, comme je le demande à chaque livre, que le moment de lecture soit unique, attendu et hors du temps… Mes "conseillers littéraires" me l’avaient promis… Et en règle générale, nous partageons les mêmes goûts et nous échangeons en toute confiance sur les conseils des uns et des autres… Alors, soit j’ai beaucoup changé en très peu de temps, soit mes "conseillers littéraires" ne me connaissent pas si bien que ça….

A ce jour, avec "Joyeux Noël", je ne me retrouve pas dans ce plaisir de lecture. Bien sûr, je ne l’ai pas encore terminé, je n’en suis qu’à la moitié, une bonne moitié d’ailleurs mais s’il faut une moitié de livre pour que ça démarre, je trouve que cela gâche quelque peu le plaisir… On m’avait prévenu néanmoins qu’il fallait dépasser la première partie de l’histoire mais là, pour le coup, j’y suis et je ne vois toujours rien venir… dois-je encore patienter ou me résigner au fait que, décidément ce livre n’est pas LE livre qui me plaira…?

L’histoire se passe sur une île bretonne, où réside une famille qui, tout au long de l’histoire, sera racontée à travers ses secrets les plus inavoués. Ceux-ci sont dévoilés par l’un des membres, à travers de lettres et bien entendu, à l’occasion de la fête de Noël. Je reste sur ma faim, j’attends le dénouement, le spectaculaire ou du moins, le surprenant, qui ne vient pas. Néanmoins, les premières pages étaient plutôt prometteuses avec une anecdote originale qui semblait donner le ton de l’histoire. Mais les descriptions interminables, de l’environnement par exemple, semblent essayer de noyer une histoire qui ne démarre pas… Ces descriptions n’apportent rien, sont superflues selon moi.

Alors, je songe au livre que je pourrai commencer après avoir terminé celui-ci et c’est, malheureusement, ce qui me motive à le terminer… Peut-être que d’ici la fin du livre, j’aurais revu mon jugement et dans ce cas, je m’empresserais de venir le partager avec vous… C’est d’ailleurs tout ce que j’espère!