Et si demain on fêtait l’Epiphanie !

 

Comme tous les ans, après les agapes des fêtes de fin d’année, la traditionnelle galette des rois s’annonce le 6 janvier pour fêter l’’Epiphanie. Même si certains estomacs restent encore un peu fatigués en ce début d’année, les gourmands ne vont pas se priver de déguster cette pâtisserie séculaire qui se décline désormais sous différentes variantes.

Si l’on se réfère à l’histoire, cette tradition de l’Epiphanie est très ancienne ; pour certains, elle daterait de l’époque de la Grèce antique où l’on fêtait les épiphanes à la gloire des dieux comme Zeus.

Le mot « Epiphanie », viendrait du grec « Epiphaneia » qui signifie apparition, manifestation.

C’est beaucoup plus tard, aux environ du Ve siècle que l’église à repris à son compte cette fête traditionnelle, pour lui donner davantage d’importance religieuse et pour identifier cette fête à la présentation de Jésus enfant aux Rois mages.

 

De nos jours, c’est davantage une tradition familiale qui permet de se rassembler autour de cette délicieuse pâtisserie, pour passer un moment très festif et savoir qui sera le roi !

Il convient de découper la galette en autant de part que de convives, plus une qui est appelée « part du Bon Dieu ou de la Vierge » et qui doit être donnée au premier pauvre qui se présente.

 

Chaque galette contient une fève de forme parfois très originale, celui qui la croque en mangeant la galette est couronné pour l’occasion et doit choisir une reine.

 

La galette traditionnelle est celle à la frangipane, qui est composée pour moitié de crème pâtissière et pour moitié de crème d’amande, mais à l’heure actuelle il existe un très grand nombre de variantes, comme la galette à la pomme, à la poire, aux framboises, au chocolat et même aux calissons dans certaines régions.

L’essentiel c’est d’avoir un feuilleté très fin qui ne colle pas en bouche et dans ce domaine les pâtissiers rivalisent d’ingéniosité pour fabriquer « le must » et se démarquer des galettes vendues en grande surface.

 

Tous les ans chacun s’emploie à trouver des idées nouvelles de fève pour attirer un maximum de clients. Pour certaines personnes ces fèves sont devenues de véritables objets de collections qui font le bonheur de nombreux « fabophiles ».

 

Enfin, si faîtes partie de ceux qui aiment le fait-maison, il est toujours possible de vous lancer dans la confection d’une galette, cela vous prendra environ 30 minutes et vous coûtera pas très cher.

 

2 réflexions sur « Et si demain on fêtait l’Epiphanie ! »

  1. Il est vrai que cette tradition ,qui devient comme les autres assez commerciale (les boulangers ou pâtissiers vont même mettre jusqu’à des fèves en or dans certaines de leurs galettes pour booster les ventes), permet de réunir tout le monde. Quand on a une famille dispersée aux quatre vents, ou que l’on appartient à une famille recomposée, il est louable de trouver une occasion pour se retrouver.
    Personnellement, moi, la frangipane, je suis tombée dedans quand j’étais petite, je ne peux plus en manger, mais les alternatives qui sont aujourd’hui proposées me vont très bien!!! a vos cuillères!!

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