Le leader emblématique du Front National persiste dans sa thèse de négationnisme intégriste et par la même occasion se drape dans un racisme primaire. Le mensuel généraliste "BRETONS" aurait outrepassé les consignes de Jean-Marie Le Pen, qui a formellement interdit la diffusion de cet entretien…

Une véritable anthologie du racisme…

La question que je me pose, en lisant les déclarations du leader du FN. Le Pen serait-il atteint de sénélité, au vu de son âge on pourrait l'envisager, ou tout simplement, les vieux démons sont toujours présents dans sa quête d'ultra-nationaliste. En réitérant ses propos :

Les chambres à gaz sont toujours pour lui…"UN DETAIL DE L'HISTOIRE"

Poursuivant sur sa lancée, Le Pen claironne que d'ici 50 ans, la France sera majoritairement musulmane. Des allusions plus que douteuses, se complaisant dans des comparaisons digne d'un membre du Ku Klux Klan…

Les historiens sont-ils des manipulateurs. La réalité de la déportation à la seule fin d'extermination..une légende !

Revenant sur sa condamnation, Le Pen s'insurge, se drapant littéralement dans le rôle de la victime, n'ayant fait qu'exprimer sa pensée, dans un pays démocratique…

Les sorties de métro se tranformant, au fil de l'interview…à Tombouctou ou Casablanca. Je ne parlerai même pas du chapitre sur Quimper, tant la bétise illustre le raisonnement du raciste primaire. La litanie est grotesque et illustre finalement parfaitement les pensées de Jean-Marie Le Pen. La polémique lui promet sans doute de nouveaux désagréments avec l'appareil judiciaire. La diffusion, dés vendredi dans les kiosques, de cette interview, donne une nouvelle fois, l'attitude navrante de la presse. Je ne vois pas en quoi cet entretien est digne de figurer dans un quelconque quotidien. Je me demande si BRETONS n'est pas aussi condamnable que Jean-Marie Le Pen, surtout si le leader du FN, persite dans l'affirmation que ce fameux entretien ne devrait en aucun cas être publier.

Ce n'est pas avec de telles affirmations, que le leader d'un parti politique, peut prétendre occuper une place sur l'échiquier. Jean-Marie Le Pen est définitivement mat, et se dirige vers une porte de sortie bien peu glorieuse. On ne peut conquérir un électorat, hormis quelques nostalgiques d'un passé funeste, avec de telles pensées. La dangerosité des propos est consternante et il serait bien temps, d'envisager un changement de politique au sein du FN, ce qui passe par la mise à l'écart des reliques…