Malgré les nombreuses protestations faites par les organisations défendant ce mammifère marin, les pêcheurs japonais ont commencé les massacres qui se poursuivront durant les six mois de la saison de la chasse aux dauphins.
La technique est millénaire, les pêcheurs se placent sur les voies de migration des dauphins et quand ils voient arriver les bancs du mammifère convoité, ils font le plus de bruit possible en frappant des gongs métalliques ou des tiges de bambou. Ils essayent alors d'isoler un petit groupe pour le rabattre vers le rivage, plus précisément vers une petite crique où les attendent d'autres pêcheurs, à pied ceux-là, armé de lourds gourdins, de haches ou de longs couteaux.
En quelques minutes, la mer prend la couleur du sang des dauphins, teignant les chasseurs de rouge… et dans l'air, une odeur âcre vient se mêler aux cris d'agonie des mammifères marins.
Des cris de colère essayent de couvrir le bruit du massacre, ceux des défenseurs des dauphins qui insultent copieusement les pêcheurs. Ceux-ci n'en ont cure, même s'ils essayent d'intimider les porteurs de caméras pour pouvoir poursuivre le carnage en toute impunité.
Et pourtant, ils ne commettent rien d'illégal, la chasse aux dauphins est une tradition ancestrale japonaise. Chaque année, une moyenne de 2000 dauphins est ainsi massacrée par des pêcheurs qui considèrent le dauphin comme un poisson ordinaire et accusent ceux qui veulent les empêcher de le chasser de porter atteinte à leur culture.
Le Japon n'est pas le seul pays où se pratique encore la pêche aux dauphins, aux Îles Salomon, par exemple, les dauphins sont chassés et tués pour leur chair et leurs dents depuis des temps immémoriaux.
À l'est de l'Amérique du Sud, des Caraïbe à l'Argentine, la chasse au mammifère marin est toujours très active, et on dénombre de 7 000 à 10 000 dauphins tués chaque année rien que le long des côtes du Venezuela, de la Guyane et du Surinam : une partie de leur chair est consommée, le reste est transformé en appâts pour la pêche aux requins.
On pratique aussi la pêche au dauphin en Inde, en Birmanie, en Thaïlande, en Malaisie, en Indonésie, et aux Philippines.
Mais comment en vouloir à ces populations qui pratiquent la chasse au dauphin depuis toujours ? C'est un peu comme si, chez nous, on créait des organisations pour la défense de la truite ou du saumon et que des militants venaient traiter d'assassins nos pêcheurs. Que l'on empêche les prélèvements excessifs et gratuits d'une espèce animale est une chose, que l'on veuille en interdire la consommation à certaines populations parce que nous éprouvons des sentiments pour cet animal, en est une autre.
Allez donc expliquer les boucheries chevalines à un gaucho d'Argentine.
Le végétarisme…c’ est vivre, tout simplement…la barbarie en moins…
très bonne article…
L’année du dauphin
L’ironie dans cette affaire c’est que l’année 2007 a été décretée l’année du dauphin!!!!!, vivement que cette année ce termine!
Et en plus on se fous de la gueule du monde aquatique !
Ce n’est pas une question d’avoir des sentiments pour cette animal, il s’agit d’une vie, dauphin ou cochon. Aucun animal ne merite ce genre de boucherie !!
C’est tellement triste de voir encore ce genre de massacre en l’an 2000
http://agirmaintenant.blogspot.com/
2007/09/
la-saison-de-chasse-au-dauphin-reprend.html