Depuis la création de l’Etat d’Israël sur la terre de Palestine en 1948, l’objectif non-avoué des sionistes, conformément au grand projet de Théodore Herzl, est l’annexion de la totalité des terres attribuées aux palestiniens lors du partage de 1947, et plus encore, la création d’Eretz Israël (le grand Israël).
· C’est dans ces conditions, que la politique des gouvernements israéliens successifs a eu pour ligne directrice, depuis la proclamation de l’Etat d’Israël par David Ben Gourion, de coloniser et d’annexer les « restes » laissés aux palestiniens par la communauté internationale : la Cisjordanie et la Bande de Gaza.
Ainsi, depuis sept décennies, ces terres palestiniennes se sont vues rétrécir au point de devenir de simples bandes de terre, où s’entasse, tel dans des ghettos, une population palestinienne dont la densité au kilomètre est la plus élevée au monde.
Ces « ghettos », sont en outre, depuis la guerre des Six jours de 1967, en proie à l’occupation militaire par TSAHAL, l’armée israélienne, qui y fait régner la loi dans la terreur et l’oppression.
Et, dans le but toujours plus marqué de réduire l’espace dédié aux palestiniens, les israéliens ont entrepris, depuis des décennies, une politique de colonisation intensive dans ces territoires ainsi occupés ; la colonisation consistant en l’installation – par la destruction des maisons palestiniennes et l’occupation de l’environnement – ce au mépris de toute légalité, de colons juifs, toujours plus nombreux.
C’est ainsi que le peuple palestinien, depuis le partage et l’amputation de sa terre, s’est vu occuper son pays qu’il avait déjà perdu, déposséder de sa patrie qu’il n’avait plus, et priver de sa liberté qu’il n’aura jamais plus.
· Dans l’impunité radicale qui sied à un état créé par-delà tout fondement au droit international, dans un climat de protection outrageante qui sied à un pays protégé par-delà toute explication rationnelle par des états pro-sionistes immoraux, cet état d’Israël, a entrepris depuis fort longtemps, dans un silence diplomatique absolu, une politique d’extermination du peuple palestinien, devant une communauté internationale atone et complice.
Ce crime, ce génocide palestinien, s’est ainsi imposé, comme une banalité, une fatalité programmée.
Du rétrécissement aussi expéditif qu’intensif de leur espace vital, aux violences quotidiennes à leur encontre par une oppression constante et meurtrière, le peuple palestinien, subi, impuissant, une lente politique d’extermination dans l’effroyable normalité d’un sujet qui n’intéresse plus personne.
· C’est alors qu’est intervenu un fait divers qui une fois de plus, a permis à Israël de motiver et de légitimer la poursuite de son programme d’extermination, mais cette fois, de manière plus radicale.
Il a suffi en effet, d’un fait divers non élucidé – la disparition et le meurtre des trois adolescents israéliens en Cisjordanie – dont les coupables sont toujours inconnus, un meurtre intentionnellement attribué au Hamas par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, pour déclencher et attiser l’hystérie internationale anti-palestinienne et autoriser ainsi, le massacre en masse des palestiniens, au mépris de la morale et du droit et sous le regard complice d’une opinion publique qui ne comprend rien.
Dès lors, la campagne d’extermination des palestiniens, pouvait débuter, et ce à grande échelle, sous couvert d’une légitimité convenue dans un contexte de victimisation et d’insécurité.
Cette politique d’extermination vise d’une part à détruire à outrance des quartiers palestiniens entiers dans le but évident d’y reconstruire des colonies juives, et d’autre part à réduire de manière drastique la population palestinienne, en commençant par l’éradication des générations futures, d’où le meurtre incessants de femmes et d’enfants.
· A l’orée de la disparition d’un peuple indésirable sur sa propre Terre, l’état d’Israël peut d’ores et déjà espérer être inscrit dans l’Histoire, aux côtés des plus grands criminels de l’histoire du monde, pour un crime contre l’humanité… pour son crime contre la Palestinité.
Rappel : Bilan de trois semaines d’oppressions à ce jour :
Plus de 1000 morts (dont 1/5 sont des enfants) et plus de 6000 blessés palestiniens.
Nota
Le « crime contre la Palestinité » est une notion qui n’existe pas dans le langage géopolitique. Cependant, j’ai estimé que le terme de « crime contre l’humanité » n’était pas applicable, à un génocide dont les racines et la violence sont déterminés par un contexte unique et très particulier de l’histoire du monde, c’est pourquoi j’ai voulu créer cette notion de « crime contre la Palestinité ».
[b]Quelle est la différence entre la gazaité et la palestinité?…[/b]
Pour votre gouverne
Gaza est incluse dans le mandat britannique sur la Palestine, accordé par la Société des Nations en 1922, et reste administrée par les Britanniques jusqu’à la dissolution du mandat en mai 1948. Le Plan de partage de la Palestine entre un État juif et un État arabe prévoit l’intégralité de ce territoire dans les frontières de l’entité arabe à créer.
[b]Ce plan est rejeté par les États voisins ainsi que par les représentants des Arabes de Palestine. L’Égypte répond à la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël en envahissant son territoire par le sud, invasion suivie par les autres pays arabes sur les autres frontières.[/b]
===> L’origine du conflit est à chercher chez les Egyptiens, Jordaniens qui voulaient dépouiller la Palestine et Israel des territoires mentionnés…..
Ce sont eux qui n’ont pas respecté les résolutions des Sociétés des Nations…Ils n’ont pas respecté les résolution mais ils ont en plus attaqué Israel qui était alors un oiseau pour le chattt!!!!!!!
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