Hugo Chavez, l'icone du reliquat marxiste-léniniste, népotiste à l'extrême, s'imposant comme le leader d'un tiers-monde, sclérosé par les manœuvres du FMI…La révolution bolivarienne version Chavez. Un mélange improbable de socialisme participatif et de capitalisme de rentes, voulant donner l'illusion de sortir le continent sud-américain, des griffes de l'empirisme de Georges W Bush…Avec des alliés de circonstance, tel Mahmoud Ahmadinejad…


Je ne vais pas revenir sur le pitoyable élan d'irrespect de Chavez, dénigrant à volonté le gouvernement espagnol, se disant révolté par l'attitude de Juan-Carlos, le tout applaudi par une coalition de commentaires, fleurant une nostalgie du drapeau rouge et de la faucille, idolâtrant Chavez, son folklore haut en couleurs ne faisant que véhiculer une démagogie profonde, avec ce sempiternel besoin de provocation, inhérent à son goût prononcé de la culture de son égo démesuré. Un népotisme fielleux, critiquant ouvertement la monarchie, alors que lui même prône la corruption. La famille royale de Barinas..Un père gouverneur de l'Etat de Barineas…Un frère secrétaire d'Etat du Barinas…un cousin vice-président de l'entreprise publique, qui gére les immenses réserves pétrolières du Venezuela, et la liste est exhaustive. L'affairisme dans toute sa splendeur. Le salut militaire remplacé par "La patrie, le socialisme ou la mort", des relents castristes pour dicter sa loi. La course à l'armement, dépensant des fortunes..les bonnes vieilles Kalachnikovs faisant certainement partie de la campagne d'alphabétisation du pays.. Soutenant l'Iran, pour son programme nucléaire, en toile de fond la création d'un axe anti-américain, qui fleure bon la nostalgie de la guerre froide. Chavez au pays des mollahs, la révolution bolivarienne  alliée de circonstance de la révolution islamique, aveuglée par la haine des américains… En France nous nous plaignons d'un Nicolas Sarkozy médiatisé à l'extrême..Que dire du Venezuela, Hugo Chavez endossant le rôle de télévangéliste et assommant des heures durant la masse populaire. qui s'accroche désespérément aux paroles du Président. Omettant de parler de ces étudiants, manifestant pour empêcher, que ce clown ne fasse un coup d'état constitutionnel, en rallongeant son mandat ad-infinitum. Après on va me taxer de fasciste, pour être aux antipodes du passéisme qui accompagne la démarche de Chavez. Le comble du cynisme est bien d'attirer les regards, en jouant le rôle de médiateur dans l'affaire Betancourt. Les guérilléros communistes du Farc étant largement subventionnés par Chavez, on va encore me traiter d'affabulateur. Hugo Chavez n'est que le reflet d'un passé, en aucun cas il représente un futur quelconque, si ce n'est pour les nostalgiques, que le bruit des bottes cloutées, imposant leur totalitarisme à une partie de l'Europe

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