Pour la 4ème année, le New York Forum Africa s’est tenu du 28 au 30 aout dans la capitale gabonaise, à Libreville. Chaque année, entreprises, politiques et militants associatifs se retrouvent pour évoquer l’avenir du continent africain. Organisée par le français Richard Attias, cette nouvelle session du NYFA avait mis la jeunesse à l’honneur.

 

 

 En effet, plus jeune continent du monde, l’Afrique doit aussi faire face à des difficultés récurrentes, comme le chômage. Pour les organisateurs du forum, le but est donc d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qui touchent les jeunes africains. Le but est ainsi de « trouver des solutions concrètes pour la transformation de l’Afrique à sa prochaine étape de développement ». Beaucoup de personnalités reconnues, africaines ou non, ont participé à cette nouvelle édition du NYFA, comme le président ivoirien Alassane Ouattara,  le prix Nobel de la paix Leymah Gbowée ou encore l’ancien syndicaliste et président polonais Lech Walesa. La France été représentée par Ségolène Royal, Ministère de l’Ecologie. Mais en tout, ces assises ont dénombré plus de 2 000 participants, venant de tous les milieux et domaines d’activité.

                              

En effet, à l’approche de la COP 21, le thème de l’énergie et du développement durable s’est imposé de lui-même dans les débats. "Après l’échec de Copenhague, Paris ne doit pas échouer" a affirmé le président Ali Bongo. En effet, terre d’avenir, l’Afrique désire aussi prendre part à la transition énergétique et beaucoup de pays africains, dont le Gabon, ont présenté des feuilles de route ambitieuses quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serres.

Pour avancer sur le problème de la jeunesse, l’African Citizen’s Summit avait pour mission de réfléchir à la formation professionnelle des forces vives du continent africain. En effet, certains domaines font face à une pénurie certaine de main-d’œuvre qualifiée. Il est d’ores et déjà prévu que 5 000 jeunes gabonais bénéficient d’une formation poussée dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), permettant ainsi d’encourager des entrepreneurs étrangers à venir en Afrique, où ils pourront compter sur un vivier de jeunes adultes qualifiés au sein des populations. Devenu incontournable, le NYFA s’impose peu à peu comme le rendez-vous majeur de ceux qui feront l’Afrique de demain.