A l’heure où ces quelques lignes s’écrivent, des milliers de poissons sont en train de mourir, la nature est en train de se dégrader, les problèmes de pollution s’accentuent… Bref, la dégradation de la planète bleue. Greenpeace vient d’ailleurs, de publier tout récemment, sa septième édition de « Pour une high-tech responsable ». Il établit un classement mondial de sociétés, dans lequel les thèmes de l’informatique et de l’écologie se rejoignent. Ce magazine se consacre aux grands noms de la nouvelle technologie, en jugeant de leurs faiblesses et de leur effort.

Ainsi donc, les critères de classement sont bien précis, en jugeant d’abord des engagements de ces leaders à user des produits obsolètes pour les reprendre en vue d’un recyclage. En jugeant aussi de leur stratégie entreprise pour éliminer, voire éradiquer dans leurs produits high-tech, toutes les substances chimiques, jugées dangereuses pour l’environnement et l’homme. Ainsi, ces nouveaux produits doivent être recyclables, avec une longue durée de vie, sans consommer trop d’énergie et tout en étant dénue de produits toxiques et dangereux.

Ainsi, un bonnet d’âne pour Nintendo, qui baigne dans le rouge, tout en bas du classement. C’est dit : « L’entreprise grappille cependant quelques points pour avoir rendu publique sa politique de gestion des substances chimiques. Sur tout le reste, le compteur indique zéro pointé. Tout reste à faire chez Nintendo».