La GPA : Quand les parents boivent, les enfants trinquent…

    Comment ne pas être contre cette location de ventre ? Surtout que ce sont, à de très rares exceptions près, des femmes de pays pauvres qui offrent leur corps à des gens plus fortunés.

     Cette pratique est interdite en France et mérite de le rester encore le plus longtemps possible.

     Hier, Mme Tobira par la grâce d’une circulaire a demandé aux juges en charge de bien vouloir accorder la nationalité française aux enfants issus de cette GPA.

     Aussitôt tollé de notre généreuse droite aux œillères toujours charitables. On ouvrait encore (après le mariage pour tous) une brèche pour nous emmener vers la fin de la famille constituée d’un père, d’une mère et des enfants par eux seuls conçus.

     Là, encore il s’agissait d’enfants, mais pas les bons, faut croire. Ils sont illégaux. On en compterait au plus quelques centaines. Dame, ce n’est pas cadeau ! Ce n’est pas le bout du monde, au point de se lever de son siège de parlementaire et de vociférer de la sorte !

     Allez, d’accord ! C’est l’ordinaire de l’Assemblée télévisée, que ce soit la gauche ou la droite. Faut être naïf pour imaginer que s’exprime alors la véritable pensée des députés. C’est tout au plus un chahut d’école.

     Mais depuis, on n’a pas noté dans les médias des déclarations plus sensées qui contrebalancent ce vacarme intempestif.

    Il est désolant de rencontrer des personnes de notre élite qui veuillent en revenir à l’affreux vocable de « bâtard » que l’on collait à vie aux enfants illégitimes. On a dû oublier de leur dire à ces rétrogrades, que lesdits enfants ne savaient pas avoir été le produit d’une conception interdite et illégitime.

    Même sous la royauté, les enfants des maîtresses royales avaient un statut qui n’était pas misérable. Ce n’étaient pas des hontes à clouer au pilori.

    Que l’on sanctionne d’une manière ou d’une autre les parents contrevenant à la loi en France doit s’envisager. On détourne bien la fiscalité en fuyant en Russie avec le droit de revenir en métropole ! Pas de problème ! Mais là, non. Ramener un môme est une horreur rédhibitoire. Faute de punir les parents, on s’en prend aux enfants ! Chapeau ! Encore plus, un grand encensoir aux religions et pratiquants qui amalgament mariage et GPA.

     Si ce n’est toi, c’est donc ton frère, nous dit le loup et l’agneau ! Quelle différence ? Dans le genre représailles, un autre mot sinistre, on ne fait pas mieux que de refuser la nationalité à des gamins qui ne demandent qu’à vivre comme tous leurs camarades, sans pancarte diffamante dans le dos.

      Outre le péché originel dont nous portons tous le fardeau, quel délit ont-ils commis. J’aimerai bien le savoir.