La numérisation des livres par     Google n’est pas sans porter préjudice aux   auteurs qui s’estiment léser dans  leurs droits d’auteur   .

Il suffit d’écrire dans l’onglet «recherche – Google livre » , le titre du livre   convoité   pour  y mettre gratuitement la main dessus «  la plupart du temps dans son entièreté  ». Indignés, par la bibliothèque numérique,  les éditeurs et auteurs   n’ont pas tardé de saisir les tribunaux afin de signifier leurs griefs vis-à-vis du géant internet. La bibliothèque numérique gratuite nuit à l’industrie du livre tels que les sites internet de téléchargement gratuit  de pièces musicales  « Youtube, LimeWire …»   gangrènent l’industrie de la musique, estiment-ils. Peu d’auteurs vivent décemment de leurs plumes,  pendant que Google avalise le piratage    de    nos livres   au vu et su de tous, rajoutent-ils.

Le 28 octobre dernier, après deux ans de négociation et des tergiversations juridiques, un accord a été signé entre Google et l’association des éditeurs américains ainsi qu’avec le syndicat des auteurs (Authors Guild). Le syndicat et un regroupement de cinq éditeurs (dont McGraw-Hill, Penguin Group et Simon & Schuster) avaient contesté le projet de Google de numériser des livres et des périodiques à partir de bibliothèques universitaires. Selon l’accord entériné par les deux parties, Google s’était engagé de verser 125 millions pour régler le litige, dont au moins 45 millions serviraient à dédommager les auteurs et les éditeurs dont les ouvrages, protégés par le droit d’auteur, avaient été piratés et partagés par l’entremise de la bibliothèque virtuelle paraphée « Google ».

Autre grief en matière de contrefaçon de droits d’auteur…

Selon AFP, Google a été condamné récemment par Le tribunal de grande instance de Paris à verser 300000 euros à titre de dommages et intérêts aux éditions La Martinière qui clament que Google avait numérisé, sans son autorisation, des centaines d’ouvrages désormais accessibles sur sa bibliothèque virtuelle. Le tribunal   abonde selon cette  doléance  en statuant  que :"La numérisation d’une œuvre, technique consistant à scanner l’intégralité des ouvrages dans un format informatique donné, constitue une reproduction de l’œuvre qui requiert en tant que telle, lorsque celle-ci est protégée, l’autorisation préalable de l’auteur ou de ses ayants-droit".

L’avocate de Google, Me Alexandra Neri, montre au créneau,  en laissant entendre dans sa défense que «recherche – Google livre » n’est pas une bibliothèque, mais un outil de recherche documentaire dont le leitmotiv es de mettre  à  la disposition d’internautes que des extraits d’ouvrages libres de tout droit d’auteur.