Ce matin, je tourne mon regard vers le Japon, mais derrière les sourires, la volonté de se redresser, et de reconstruction, je ressens comme un malaise…

J’ai la désagréable impression que ces pauvres gens, suite à la catastrophe de Fukushima, sont malgré les apparences, voués à une mort lente mais certaine…

En effet les autorités se veulent rassurantes, en prétendant que la situation serait stabilisée, alors que dans le fond rien n’est vraiment réglé, suite aux importants dommages qu’avait subi les réacteurs de la centrale nucléaire. En effet, suite à la fusion du cœur de réacteur, le magma métallique (ou corium), demeurerait fortement instable, et toute réaction anormale reste possible. Il faudra donc compter que durant de nombreuses années, la situation demeurera préoccupante, car les réacteurs endommagés lors des explosions, contrairement à ce qui est prétendu, sont à peine stabilisés. Les piscines dans lesquelles sont entreposés les combustibles irradiés, présentent encore un grand danger, tout du moins tant qu’il n’aura pas été procédé à leur vidage.

De plus les installations sont fortement fragilisées, et en cas de nouveau séisme, ou tsunami, le risque est très important.

Dans les supermarchés des environs, de Fukushima, on trouve encore à l’étalage des légumes fortement contaminés, qui présentent un taux de radio-activité inquiétant, il en serait de même pour beaucoup de produits de consommation courante, comme le lait par exemple.

De même que les bâtiments construits pour reloger les habitants sinistrés, qui auraient été réalisés avec des bétons radio-actifs également ! Ce qui chaque jour, met un peu plus en péril la santé des occupants qui n’ont en plus pas d’autre alternative que de rester.

Les villages avoisinants sont aussi, très fortement contaminés par la radio-activité, sans le moindre retour à la normale pour certains d’entre eux, et classés dès à présent comme zones inhabitables.

En conclusion, la contamination radio-active est inscrite dans le paysage Japonais pour de longues années, car il faut savoir que le césium libéré lors de la catastrophe du 11 mars 2011 dans l’atmosphère, ne sera considéré comme totalement inactif que dans 300 ans !

Le taux de radio-activité initiale dans l’environnement, serait encore de 98% !