La compagnie électrique TEPCO a signalé que de l'eau radioactive s'était échappée du réacteur numéro 6 de sa centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, suite au tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 qui a secoué le Japon.
Selon l'agence Kyodo, le tremblement de terre, qui affecta ce 16 juillet 2007 le nord-ouest du Japon, détruisant pas moins de 515 maisons.
Les premières nouvelles de la centrale nucléaire étaient pourtant bonnes, après que l'incendie qui avait touché un transformateur électrique du réacteur numéro 3 fut circonscrit et qu'une première évaluation des dégâts n'avait fait état d'aucune fuite dangereuse.
Hélas, de nouvelles observations ont révélé qu'une conduite d'eau de refroidissement du réacteur numéro 6 avait été endommagée, provoquant une fuite d'eau contaminée.
Les spécialistes des catastrophes nucléaires se sont rapidement déplacés sur les lieux du sinistre et ont maîtrisé la situation.
Mais, comme l'indique l'agence japonaise d'observation des secousses sismiques, les tremblements d'aujourd'hui s'inscrivent dans une série de tremblements qui devraient secouer la même zone 'toute cette semaine, et chaque secousse devrait atteindre une valeur de 6 sur l'échelle de Richter !
Pour l'instant, la centrale nucléaire de Niigata est à l'arrêt, ce qui n'empêche que du matériel radioactif y est toujours présent et pourrait s'échapper si de nouveaux dégâts étaient occasionnés aux installations.
Le Japon étant situé dans une des zones sismiques les plus actives de la planète et les tremblements de terre de grande intensité y étant relativement fréquents, les constructions du pays sont spécialement conçues pour y résister.
Cependant, comme nous pouvons le constater, le risque zéro n'existe pas !
Fuites radioactives
Vous parlez de fuites de matériel radioactif. Je suppose que vous voulez parler de matières radioactives, non ?
J’ai beaucoup aimé l’euphémisme des techniciens qui ont rapidement « maîtrisé » la situation. Ils ont fait quoi au juste ? Comment ? La radioactivité s’était déjà répandue dans l’environnement. Ils ont interdit l’accès à une partie du Japon, coulé quelques mètres de béton dessus, etc. ? L’auteur de l’article nous laisse un peu sur notre faim.
En tout cas, une fois de plus on assiste impuissant aux résultats de la folie de l’industrie nucléaire. Pour gagner quelques milliards dans l’immédiat, on n’hésite pas à courir le risque de contaminer une région pour des siècles. Cette centrale, comme toutes les autres, a une durée de vie ne dépassant pas quelques dizaines d’années. Comment va-t-on « maîtriser » la situation une fois qu’elle sera arrêtée. Il ne faut pas se leurrer: le site restera radioactif !