Pas un jour sans que le sang ne coule en Syrie. Les combats continuent de faire rage  et la situation semble toujours dans l’impasse.

Près de  200 personnes ont été tués dans la journée de samedi dans la banlieue proche de Damas (la ville de Daraya notamment) dont 124 civils au moins. Selon l’opposition syrienne la majorité des tués l’ont été lors d’exactions sommaires alors que les forces du régimes passaient de maisons en maisons.

La télévision d’Etat a quant à elle annoncé que la ville de Daraya avait été "purifié" de ses derniers terroristes. Depuis le début de la révolte 25 000 personnes auraient perdus la vie et on dénombrerait au minimum 200 000 réfugiés. Hier, lors du discours annuel devant les ambassadeurs, le Président français a prit plusieurs engagements envers le peuple syrien. Une façon de démontrer que la situation le préoccupe alors que François Hollande a été accusé d’attentisme par certains membres de l’opposition ces dernières semaines. Voici les principales annoncent :  Une action militaire en cas d’utilisation d’armes chimiques  C’est sans aucun doute l’annonce la plus importante de ce discours. François Hollande parle d’une possible intervention militaire en Syrie en cas d’utilisation par le régime de Bachar Al-Assad d’armes chimiques contre des populations civiles. Se serait selon lui « une cause légitime d’action directe ».  La reconnaissance du gouvernement provisoire  « La France reconnaitra le gouvernement provisoire de la nouvelle Syrie » a déclaré le président. Il invite ainsi l’opposition a se constituer et permettre ainsi le début d’une transition politique. Cette étape est très importante pour qu’une opposition politique légitime se mette en place face au gouvernement despotique de Bachar Al-Assad.  

Critique de la Russie et de la Chine

 Le Président de la République a fustigé l’attitude des deux membres permanents de l’ONU qui refusent systématiquement les projets de résolution de l’Organisation des Nations Unies. Selon lui, cette attitude « affaiblit notre capacité à accomplir le mandat que la charte des Nations unies nous a confié ».  La mise en place de « zones tampons »  

Enfin, le président a affirmé travailler avec ses proches partenaires à la création de « zones tampons », c’est-à-dire des camps pour contenir le flux de réfugiés à proximités des frontières syriennes.