L’heure est grave : la France vient de perdre son triple A.
Plus que jamais, François Bayrou, va se positionner, sur le remboursement de cette dette, lui qui, en 2002, 2007, et 2012, en faisait une priorité dans ses campagnes respectives.
Important : vidéo prémonitoire Bayrou avait anticipé la « catastrophe »
{dailymotion}xkq9tq{/dailymotion}
Il y a cinq ans, seul contre tous, ce centriste faisait de la réduction de la dette la priorité dans son Programme. Fervent Européen, il avait voté contre le Traité de Lisbonne.
Aujourd’hui, la crise lui donne raison. Il a vu le danger avant tout le monde.
A lui maintenant de faire des propositions pour sortir la France de ce marasme ou elle risque de s’embourber dans les mois qui suivent.
Pour de nombreux sondeurs, depuis avant hier, François Bayrou pourrait être «le grand gagnant» de cette France dégradée.
«Il est porteur d’un diagnostic précoce sur la crise et de l’idée d’un gouvernement national, plébiscité par les Français», affirme même Jérôme Sainte Marie.
Mais aura-t-il les moyens humains et financiers, pour récolter les fruits électoraux de ses idées ?
Méa Culpa :
« Eh, bien, mon pote, je te dis, jamais tu ne seras Président de la République, parce que t’es trop minable », disait Cohn Bendit un certain jour de 2009, devant des millions de téléspectateurs.
« Eh bien, mon pote, je te dis qu’aujourd’hui t’as toutes les chances de te retrouver au premier tour des Présidentielles 2012 face à Marine Le Pen. (Et là, c’est moi qui le dit aujourd’hui !)
François le béarnais que j’ai fustigé, moqué, en 2007, en 2009, est devenu le « chouchou » d’une France qui ne sait plus à quel candidat donner « de la voix », en cette période, où les élites politiques nous promettent des jours meilleurs, alors que le pire est encore devant nous…
A l’heure où on annonce une baisse d’intentions de vote, pour le candidat Hollande, baisse qui ne profite pas à Nicolas Sarkozy, il faut bien admettre que ces voix se reporteront soit sur le centriste Bayrou, soit sur Marine Le Pen et le Front National.
Un retournement de situation, qui, si le candidat Bayrou, sait mettre son égo en sourdine pendant les trois mois à venir, le propulsera sur le devant de la scène.
Non plus sur la troisième marche du podium, comme en 2007, mais bien sur l’une des deux premières.
Son adversaire ?
Pour le moment, tous les webzines les radios, les télévisions, le voit en chef de file d’une sorte d’UDF reconstituée, ce qui, on s’en serait douté, fait peur à la Gauche, et commence à inquiéter la Droite Libérale.
Bayrou attire des hommes et des femmes, qui commencent à croire qu’il a une chance de fédérer la majorité des français.
Sont déjà venus le rejoindre, et/ou ont promis de demander à leurs électeurs de reporter leur voix sur son nom :
L’ancien centriste Douste-Blazy, Arnaud Dassier, Anne –marie Idrac, Alain Lambert Dominique Versini, Christine Boutin, Éva Joly.
Même DDV se demande s’il ne va pas se rallier également, n’ayant que peu de chance, en la « jouant en solo ».
D’autres figures de l’UMP pourraient-elles rejoindre la danse?
«Cela dépend de ce que François Bayrou dira au soir du premier tour», confie, sous couvert d’anonymat, une figure de la majorité présidentielle.
Si ces personnalités confirment leur attachement à la cause Centriste, le piège du vote utile se refermerait alors dangereusement sur le candidat socialiste.
Sa chance, ou son opportunité si vous préférez ?
La suppression du triple A que vient de subir la France !
Ses dernières prises de position : POUR la règle d’Or, refusée par les Socialistes.
Son Programme ?
Pas encore bien défini, mais des idées bien arrêtées, sur des sujets, non abordés par ses concurrents., et depuis hier un slogan de campagne : « Un pays uni rien ne lui résiste »
Mais… Connaissez vous François Bayrou ?
Extraits de Rue 89, voici deux ou trois choses à savoir sur cet homme têtu , qui, dès 2002 se présentait pour la première fois à l’élection Présidentielle.
François Bayrou est convaincu d’avoir un destin.
A 22 ans, il s’en est ouvert à Jean Lassalle : « Aidez-moi à devenir président de la République. »
(sur ce point il a du retard, N. Sarkozy, à l’âge de 11 ans disait déjà quand on lui demandait ce qu’il voudrait faire plus tard : « Président de la République »
(Son vœu a été exaucé… au suivant …)
Selon la légende, l’oracle Mitterrand lui aurait confirmé cette intuition.
Et Bayrou s’est toujours senti intimement concerné par la devise qui figure sur le portail du château de Coarraze (Pyrénées-Atlantique), où a grandi Henri IV : « Lo que ha de ser no puede faltar » (Ce qui doit arriver ne peut pas manquer).
Il vit à la Maison blancheC’est le nom de sa maison, à Bordères, la commune béarnaise où il est né et dont son père, Calixte, fut le maire (MRP).
Gandhi l’a inspiré
Le jeune Bayrou était fasciné par le Mahâtma. Il a aussi beaucoup fréquenté l’Arche, la communauté fondée par Lanza del Vasto.
Au programme : pacifisme, simplicité de vie, réveil spirituel.
Il a été agriculteur
Petit, il gardait les vaches. Après la mort de son père, il reprend avec sa mère l’exploitation familiale.
Il a 23 ans et est agrégé de lettres classiques.
Pendant quelques années, il aura deux activités parallèles : agriculteur et enseignant.
En 1979, il rejoint le cabinet du ministre de l’Agriculture, Pierre Méhaignerie.
Sa vie politique commence.
Il héberge un « Présidentiable »
Les droits d’auteur de sa biographie d’Henri IV lui ont permis de se lancer dans l’élevage de chevaux. Il élève notamment Présidentiable, qui a gagné plusieurs courses.
Une gifle décisive
Un geste l’a fait changer de dimension : une gifle administrée à un gamin qui lui faisait les poches pendant la campagne de 2002.
Bayrou : « la gifle » de 2002
A l’époque, la presse se passionne pour cette « taloche strasbourgeoise ». L’opinion aussi : Bayrou reçoit une quantité impressionnante de témoignages de soutien.
« Les Français veulent qu’on agisse ainsi, que les adultes soient des adultes », explique-t-il alors. Il continue d’assumer ce geste.
Alors François Bayrou, serait-il le troisième homme ?
Une chose est certaine, en ce début d’année : la percée de François Bayrou n’est pas seulement quantitative, elle est aussi qualitative.
À force d’indépendance d’esprit, le Président du MoDem a fait davantage que renaître de ses cendres, lui qu’on disait définitivement marginalisé après sa défaite de 2007.
« Il ne faut jamais tourner en dérision une confiance absolue en son destin. La confiance en soi peut être nourrie par les échecs, et il y a un moment, peut-être, où le sort se lasse et où la volonté fait la différence » (Philippe Bilger )
Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je dirai que le candidat Bayrou a toutes les cartes en main.
S’il ne se trompe pas d’atout, en restant calme, et en ne parlant que de l’avenir de la France, telle qu’il la conçoit dans cette période troublée, il pourrait aux yeux des français, devenir l’homme providentiel, dont le pays a besoin.
Sources : multiples.. Valeurs Actuelles, Stéphane Rozès, Jérôme Sainte-Marie, ET ma contrition pour avoir enterré trop tôt celui qui pourrait bien battre Nicolas Sarkozy, ET Marine Le Pen, les 22 avril et 6 mai 2012.
Prenez la peine de l’écouter. Interrogé par l’excellent Jean-Jacques Bourdin sur BFMtv, Bayrou se dévoile… (vidéos, toutes deux réalisées avant l’annonce de la suppression du triple A)
{dailymotion}xmslag{/dailymotion}
{dailymotion}xnfkpx{/dailymotion}
Mise à jour de dernière minute sur : Libération
[b]Ben Oui Siempre mais il existe des centristes de gauche, la Gauche douce, ou la Gauche molle, comme celle de Hollande, ceux là se rallieront à Hollande.
N’oublions pas non plus, que les Verts, soit disant indépendants, vont rejoindre Hollande, Mélenchon aussi, mais là, c’est plus acceptable.
le Verts sont des girouettes.
Eux n’essaient même pas d’exister par eux mêmes..
Je vous retrouve, telle que je vous aime bien…. (lol à défaut d’émoticone que je ne maîtrise pas bien)
Sophy[/b]
Les verts ont toujours eu « le c.. entre deux chaises », mais Bayrou, lui, n’a jamais été au Centre.Et c’est bien dommage!
Par contre, c’est vrai qu’Hollande c’est plus centre gauche, ou « démocrate » que de gauche.
Mais bon, comme c’est tendance de refuser le « clivage gauche/droite », je suis carrément démodée … ;D
(LOL, c’est le 4ème émotitruc!)
Le 1, c’est sourire, le 2 clin d’oeil, le 3 pas content, le 5 ??? (pareil que le 3 on dirait), et le 6 je l’aime bien, je dirais moqueur!
😉
[b]YES I CAN !!!!!
Thank you Siempre[/b]
>:( 🙁
De rien, tiens j’en profite pour comparer le 3 et le 5…