La police à Istanbul s’est affrontée avec les manifestants du premier mai, qui tentaient d’atteindre la place principale, où une manifestation avait été interdite.
A Istanbul, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants.
Le gouvernement avait interdit un rassemblement sur la place Taksim, qui est en cours de rénovation. Les autorités ont dit que l’interdiction était pour des raisons de sécurité, et les affrontements ont commencé après que des centaines de personnes ont tenté de contourner les barricades autour de la place.
Un membre du parti républicain du peuple, principal parti d’opposition, était là.
Il a dit que la fête du travail a été célébrée pacifiquement devant des milliers de personnes et nul n’a souffert même si l’interdiction, dit-il, conduit toujours à des affrontements.
La Journée internationale des travailleurs, qui est communément connue comme la fête du travail, du mouvement ouvrier international, est une fête nationale dans plus de 80 pays à travers le monde.
Ailleurs en Europe, les rassemblements du premier mai étaient pacifiques.
En Grèce, les travailleurs ont marqué la fête du travail avec des manifestations et une manifestation de 24 heures qui a frappé les systèmes de transport et les hôpitaux. Des milliers ont manifesté contre les mesures d’austérité et les hausses d’impôts dans la capitale Athènes.
Le président de la confédération des syndicats des fonctionnaires publics a affirmé que son organisation continuerait de se battre contre l’austérité. Il a dit que les grecs vont continuer à se battre pour renverser cette politique injuste et sans issue qui détruit des millions d’emplois à l’échelle nationale et européenne et est le moteur de larges souffrances de la société comme la pauvreté destructrice.
En effet, le gouvernement grec met en œuvre une politique d’austérité stimulée par ses bailleurs de fonds internationaux.
L’Union européenne et le Fonds monétaire international ont engagé 320 milliards de dollars en faveur de la Grèce depuis 2010. Le pays est resté englué dans la crise, il est maintenant dans sa sixième année de récession.
Alexis Tsipras, chef du parti d’opposition Syriza, a rejoint la manifestation d’hier.
Il a confirmé que le gouvernement est allé trop loin avec ses mesures d’austérité, et que ce sont les travailleurs sur la ligne de front qui vont reconstruire l’économie grecque.