Fadela Amara.dénonce l’amendement Mariani

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L'immigration, une cinquième loi à l'horizon, au rythme effréné d'une par an.  Il ne faut pas oublier que les quatre précédentes portent l'effigie de Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'Intérieur. La secrétaire d'Etat à la politique de la ville n'a pas mâché ses mots, lors de son passage à France Inter. "Je trouve dégueulasse de vouloir instaurer une instrumentalisation de l'immigration"

 


La pluri-culture, absente du débat, le spectre de l'immigration prend une tournure, qui étale la vision d'un sinistre passé révolu. Une telle loi est contraire aux principes des libertés individuelles. Il ne faut pas confondre terrorisme et immigration. Jean-Marie Le Pen doit jubiler… Fadela Amara se retrouve confrontée et bien isolée, au gouvernement. L'amendement Mariani aheurté son statut de fille d'immigrés. En répondant vivement, insistant sur son statut de Femme Libre, d'agir et de penser. La secrétaire d'Etat a signé certainement, par ces déclarations pertinentes, à une mise à l'écart, qui parait inévitable. "L'ADN, je ne suis pas d'accord parce que je pense qu'on touche quelque chose, qui n'est pas bon pour notre pays". Non à l'amendement Mariani. Le gouvernement prend un virage déplaisant. Vouloir à tout prix, se lancer dans des réformes, en n'agissant pas dans l'intérêt de nos concitoyens. Une accumulation de projets, qui ne font que creuser les différences sociales, et en aucun cas ne solutionne les nombreux problèmes. L'impopularité de ces mesures commencent a faire réagir l'opinion public, qui sort de sa léthargie, timidement mais… Le paysage politique s'assombrit. Entre un pouvoir décisionnel pratiquant des mesures, se voulant modernes, mais qui au fond ne sont qu'une rétrospective d'un passéisme inquiétant et nauséabond. Une gauche à la rue, un centre qui ne sait plus sur quel pied danser, tantôt un pas à droite, tantôt une esquisse à gauche. Rien de concret à l'horizon, nous sommes repartis pour un quinquennat sans substance, ou le contribuable continuera sa descente.  Les projets de loi, par voie référendaire ne semblent pas d'actualité. Le peuple doit subir les outrages d'une politique, qui ne cesse d'alimenter la chronique des scandales. Comment nourrir de l'optimisme dans un tel cloaque ?