Aujourd’hui, difficile de trouver du travail en France. La crise me direz-vous ! Oui certainement pour une partie mais pas seulement. Il est difficile,  en France, de recruter et les entreprises hésitent à embaucher du personnel qu’elles auront bien du mal à licencier si celui-ci ne fait pas l’affaire. Les patrons ne sont plus libres de nos jours de choisir leur personnel sans s’exposer à des procès en tout genre.


 Vous embauchez trop de Français de souche : discrimination. Vous n’embauchez pas assez de femmes : discrimination, toutes remarques sur votre tenue vestimentaire, ou sur votre qualité de travail peut être assimilé à du harcèlement.

Tout est devenu aujourd’hui un motif de contestation au sein des entreprises qui perdent régulièrement leurs procès face  aux Prud’hommes comme pour le cas de cette femme, maitre d’hôtel dans un grand restaurant, licenciée pour son manque d’amabilité envers la clientèle. Une clientèle très exigeante qui demande un minimum d’égards et qui est la source même des revenus de cette chaine de restauration.

 Il est normal que des règles soient établies entre employeurs et employés mais les procédures en tout genre sont devenues trop courantes au point que les sociétés qui pourraient embaucher, préfèrent avoir recours à un maximum de contrats précaires ou à l’emploi de sous-traitants ou d’intérimaires qu’ils pourront utiliser à la demande et sortir de la liste des employés, sans être obligé de se justifier en quoi que ce soit. De source : INSEE, la France utilise beaucoup plus d’emplois précaires que le royaume uni et a tendance à rejoindre,  avec plus de quatre millions d’emplois temporaires, l’Allemagne qui en totalise environ 5 millions. L’avantage des emplois temporaires est de pouvoir donner du travail à un plus grand nombre de personnes mais les bénéficiaires restent dans une précarité sociale et financière très pénalisante. Alléger les procédures de licenciement des entreprises pour relancer l’emploi, serait peut être une amélioration.