Exit la marque du masculin dans les formes plurielles ?

 Il semblerait que la marque du masculin l’emportant sur celle du féminin dans les formes plurielles soit appelée à disparaître. Ceci dans un souci de féminisation et de reconnaissance de la femme. N’oublions pas qu’aujourd’hui, nous fêtons ces dames et demoiselles. Les deux idées se rejoignent sans doute.

Mais qu’en est-il alors ?

Les parents souhaitent tous que leurs enfants apprennent correctement la grammaire Française et connaissent leurs règles de base sur le bout des doigts. Cependant, comment s’y retrouver si ces mêmes bases changent sans cesse ? Après les précédentes nouveautés en matière d’orthographe, ce serait au tour de la marque du masculin à ne plus primer sur celle du féminin.

La féminisation, c’est bien, mais lorsque l’on cherche à supprimer l’appellation mademoiselle des documents administratifs et que, moins d’un mois plus tard, on nous parle de cette nouvelle règle sortie de nulle part, il y a de quoi rester dubitatif. Élèves et parents, il y a de quoi y perdre son latin !

Si l’on décide de se pencher un instant sur la question, si l’on imagine une minute supprimer cette marque du pluriel, comment devront donc s’écrire les phrases telles que : Emma et Oliver sont allés au cinéma ? Allé ? Non, trop singulier. N’oublions pas qu’il y a deux sujets. Allées ? Non plus, trop féminin. Que fait-on d’Oliver ?

En plus de procéder à des modifications dont l’utilité est loin d’être avancée, cette nouvelle règle devrait mener la vie dure aux élèves et à leurs parents. La langue française est une éternelle leçon. Il y a toujours quelque chose à apprendre, à en tirer.

Si les règles ne cessent de changer, ce sont les valeurs de notre belle langue, déjà suffisamment compliquée, qui se perdront.

4 réflexions sur « Exit la marque du masculin dans les formes plurielles ? »

  1. D’autant plus que toutes ces règles modifiées n’empêcheront pas les femmes de toucher un salaire moindre à travail égal, de subir des violences …..

  2. Moi je dit aussi qu’il faut officialiser la journée universelle de l’homme…car après tout les violences sont aussi faites sur les hommes, les inégalités sur les hommes…Exemple:
    Professeur des écoles en maternelle: très rare sont des hommes…j’ai été moi même rebouté au poste d’auxiliaire de vie scolaire auprès d’un enfant handicapé sous pretexte que j’étais un homme, alors que j’ai les qualifications, la retenue n’a « que » le brevet des collèges.(sic)
    Les violences conjugales ont aussi lieu sur des hommes…mais cela est un sujet encore tabou: les hommes sont passés pour ridicules dans de tels cas!

    Bref le féminisme, c’est bien, aujourd’hui il a prit toute son importance, il a sa place et doit s’appliquer c’est certain, car il y a encore du boulot à faire. Mais cessons de penser que nous sommes encore au XIXeme siècle!

    Pourtant malgré le mépris que je peut avoir pour les chroniques de Eric Zemmour je ne peut que citer un extrait « Elles sont devenues folles ! »

    Ou alors inventons un nouveau style d’accord qui nécessiterai la révision complète de notre vocabulaire et relancerait l’économie des imprimeurs: le « mafminin » ou le « fémulin ».
    Ou bien tant pis vive l’anarchie! ecrivons tous en SMS et au diable la grammaire d’antan!

    Julien.

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