Un français vient de gagner la somme colossale de 169 millions et quelques 800 mille euros. Cela reste officiel et officieux car cet homme ou cette femme n’a pas encore rendu son ticket gagnant pour empocher ce pactole faramineux !

Mais vous? Et moi ? Que ferions-nous si l’on devenait multimillionaire du jour au lendemain ? Je m’adresse à la grande majorité des français qui ne sont pas assujettis à l’ISF (rires) !

Personnellement, devant une telle somme, j’essaierai dans un premier temps de garder la tête froide. Evidemment, quand on devient riche du jour au lendemain, je suppose que tout est remis en cause et qu’il faut un certain temps pour assimiler le fait que notre vie change complètement et que plus rien ne ressemblera à la vie qu’on menait jusque là !

Au fond, les réactions des gens qui connaîtraient un tel évènement dans leurs vies dépendent vraisemblablement de leurs personnalités, leurs situations personnelles ou encore de leurs convictions, principes, éducations.

Mais est-ce qu’on peut réellement savoir avant comment on réagirait si un tel évènement se produisait dans notre vie ?

J’ai beau affirmer que j’essaierai de garder la tête froide, d’investir simplement dans une propriété et un véhicule, puis de placer le reste de l’argent et de profiter des intérêts substantiels tout en aidant ceux qui ont moins de chance, mais je ne sais pas ce que c’est que de ‘vivre une telle chose’, donc tous mes principes restent de la théorie.

Déjà, est-il décent pour une seule personne de ‘toucher’ une telle somme, (je rappelle: 169 millions d’euros), de façon immédiate à la seule contrepartie de rapporter le ticket gagnant ?

Dans notre culture, en France, on a un rapport très particulier à l’argent qui est du coup très connoté. Cela reste tabou car l’argent détermine aussi beaucoup de choses, notamment le statut social d’une personne.

En tous cas, je rejoins une pensée dominante que j’entends jusqu’ici où l’on trouve forcément disproportionné de recevoir un tel gain, d’un coup d’un seul.

Ces débats sur l’argent, la fortune, la richesse existent depuis toujours et ils ressortent de façon accrue quand on vit des temps de crise comme ces dernières années.

C’est pourquoi je pense qu’il ne faut pas croire en une relation directe entre la possession (matérielle donc) et l’essence même de la personne et ce qui contribue à son bonheur.

Ce n’est pas une théorie, c’est ma conviction. Pour moi le bonheur réside dans ses richesses ‘intérieures’ et aussi dans ce qu’on est capable d’exprimer envers l’Autre, dans la relation à l’Autre. 

Evidemment, c’est une définition du bonheur qui peut paraître austère mais c’est la mienne (que j’imagine partager avec beaucoup d’autres) et au moins, il n’y a pas besoin d’être riche pour pouvoir en profiter !