Estonie : Google Maps sert à repérer les décharges sauvages !

L'Estonie, où comment profiter des services gratuits offerts par le géant Google, pour le mettre au service de l'Environnement. C'est l'idée qu'ont eu deux estoniens dont l'un fait partie des créateurs du logiciel Skype. Google Maps permet de voir des photos aériennes de n'importe quel endroit du globe (ou presque). Google a en effet sillonné beaucoup de pays afin d'enrichir son logiciel de cartographie. Il n'en fallait pas plus pour que les deux "génies" décident de se servir de ces cartes pour repérer les décharges sauvages qui polluent l'Estonie…


Un logiciel a même été créé et sera mis à disposition de ceux qui veulent faire de même pour leurs pays. La pêche a été bonne puisque 11 000 décharges ont été détectées et 50 000 personnes se sont réunies pour nettoyer quelques 10 000 tonnes de déchets ! Une vraie réussite pour les défenseurs de l'Environnement et autres écologistes. Forts de ce succès, les estoniens ont décidé d'étendre cette opération de nettoyage au monde entier et préparent divers projets dont un "méga coup de balai" en Inde, pays émergent croulant sous les détritus. PCInpact, qui a publié l'information , indique que divers associations écologistes ont d'ores et déjà pris contact avec les estoniens afin de repérer les décharges présentes dans leurs propres pays. Des représentants irlandais, allemands ou même africains ont ainsi montré leur intérêt pour cette méthode aussi simple qu'efficace. Reste à trouver les bras pour nettoyer les décharges repérées ! Mais au delà de l'écologie, on voit également d'autres applications possibles. Aux USA, le FISC utiliserait, parait-il, ces mêmes cartes Google pour repérer les piscines non déclarées. On pourrait aussi imaginer que les mairies puissent surveiller les constructions non autorisées, ou encore qu'on puisse suivre l'évolution de la déforestation et bien d'autres choses encore…

4 réflexions sur « Estonie : Google Maps sert à repérer les décharges sauvages ! »

  1. Bonjour,
    On n’arrête pas le progrès.
    C’est en effet une très bonne initiative d’utiliser Google pour voir ou reconnaître sur la surface de notre planète ce qui s’y passe et les dépôts d’ordures sont nuisibles s’ils se développent anarchiquement.
    Il serait intéressant de connaître le logiciel qui a été mis au point. Les images de Google Earth, ne sont pas assez fines pour obtenir un détail précis.
    Etendre au monde cette expérience ne peut qu’être bénéfique pour tous dans la mesure ou les gouvernements sont décidées à combattre la saleté, ce qui n’est pas du tout assuré.

  2. oui, c’est bien tout ça…

    mais ensuite, pour nettoyer une décharge repérée, il sera nécessaire d’utiliser des bénévoles ou des employés LOCAUX… !

    parce que recruter des bénévoles partout dans le monde qui partiraient en avion pour aller faire bonne oeuvre de nettoyer une décharge en Estonie ou en Laponie…

    je vois le tableau d’ici…

    bonjour la pollution !

    quant à surveiller tout et n’importe quoi… ça c’est sûr… rien que pour s’entraîner et faire joujou avec leur nouveau joujou, ça devrait les démanger… vous pensez bien que certains ne vont pas se gêner…

    vite… les lapins… aux abris ! z’avez entendu Nigolda : « on n’arrête pas le progrès ! »

  3. Cat LEF bonjour,

    Tu as de l’humour, c’est bien. Mais ou es tu allé chercher qu’il faille prendre l’avion et des bénévoles pour ramasser ces ordures. Il va de soi que ce doit être les pays concernés pour lesquels il a été trouvé des dépôts nuisibles pour l’humanité de faire la destruction des ordures.
    Comment en les contraignant à le faire, et s’ils ne le veulent pas et bien la communauté internationale doit intervenir, c’est un devoir humanitaire, l’ONU est justement adaptée pour faire respecter l’environnement dans le cadre de la pollution des gaz sur l’effet de serre par le protoclole de Kyoto, qui devait être élargit.
    Il s’agit, je suppose de décharges importantes pour qu’elles puissent se voir du ciel, et dans ces conditions nécessiter des conditions internationales pour les réduire.
    S’il s’agit de quelques peaux de bananes, je ne vois pas de problème.

  4. oh, Nigolda, c’est pas du tout de l’humour… plutôt de l’humeur !

    je me méfie des idées tordues qui pourraient venir à quelques uns… du moment que ça rapporte (et le tourisme ça rapporte !)

    d’ailleurs, il me semble que Sophy a fait un excellent article sur les incohérences de l’environnement à tout prix… je l’avais entr’aperçu, il faudrait que j’y retourne

    bien évidemment, Nigolda, je ne souhaite que tout ce que vous avez vous-même énoncé dans votre commentaire… une écologie responsable, discrète et pas ostentatoire, bref… pas du blabla !

    à bientôt sur d’autres articles… 🙂

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