Les Etats africains ont célébré ce dimanche 16 juin la journée internationale de l’enfant africain. Une occasion pour le continent « noir » d’attirer l’attention des uns et des autres sur les fléaux auxquels sont confrontés les enfants du continent. C’est ainsi que plusieurs activités étaient organisées, pour commémorer cette journée qui prend sa source dans le massacre des jeunes intervenu en 1976 à Soweto en Afrique du Sud.
Au Cameroun par exemple, l’on a assisté comme depuis un certain nombre d’années à une session ordinaire du parlement des enfants. Ainsi, comme leurs ainés, 180 députés juniors se sont retrouvés à l’hémicycle du palais des verres de Ngoa-Ekelle, pour se pencher sur des thématiques ayant trait à leurs conditions de vie. Aussi, les honorables députés juniors ont convié les membres du gouvernement à une série de questions liées aux préoccupations juvéniles.
Toutefois, ces agapes ne devraient en aucun cas dissimuler ces injustices que subissent chaque jour les enfants du continent. Car, il convient de rappeler ici que les jeunes enfants africains subissent de la part de leurs gouvernants des iniquités qu’aucun Etat responsable et sérieux ne saurait tolérer. En République Démocratique du Congo, au Tchad et dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne, les jeunes adolescents continuent d’être enrôlés par les groupes rebelles et même par les armées loyalistes. Du côté du Cameroun, c’est le phénomène des enfants de la rue qui bat son plein ; avec des jeunes enfants qui à longueur de journée mendient et sèment la terreur dans les rues des grandes villes, sans que cela n’émeuvent personne.
Aux côté de ceci, il faut signaler les violences dont sont sujets au quotidien les enfants africains à savoir le travail forcé, l’exploitation sexuelle, et les crimes rituels. L’on a même apprit ce jour que trois enfants ont perdue la vie ce dimanche dans la ville de Bamenda au Cameroun, alors que leur mère les avait abandonné seuls enfermé dans une chambre. Un drame qui aurait pu être évité, si ce parent avait compris que les enfants ne sont pas des bêtes qu’on enferme dans des enclos.
C’est donc le lieu pour nous autres leaders d’opinion, d’inviter les gouvernants africains à s’intéresser un peu plus aux problèmes des enfants. Car, l’heure est grave !