Ecrire : de l’idée au papier

 Avoir une idée de roman, c’est bien. La concrétiser, c’est encore mieux.

Après la rigueur et la patience, parlons de l’idée même. L’essence de votre récit. Le point d’impact de votre texte. Son fil rouge.

Normalement, votre plan doit être prêt, vos fiches de personnages, de lieux, voire même d’objets, aussi. Votre synopsis est écrit dans les moindres détails. Des scènes sont déjà nées dans votre esprit.

Si tout va bien, vous êtes au point, prêt à passer à l’acte, celui des premières lignes de votre roman.

Ne vous éparpillez pas, suivez votre plan. Si vous vous permettez parfois quelques écarts, veillez tout de même à le respecter. C’est votre intrigue toute entière qui en dépend, gardez cela à l’esprit.

Ecrire n’est pas une mince affaire. Aboutir à un roman vous demandera bon nombre de sacrifices. Des heures de sommeil en moins, des activités à mettre de côté. Le tout sans oublier les à-côtés (courses, ménage, travail, vie de famille…). Préparez-vous bien à cette perspective. Ecrire n’est pas qu’une question d’envie, il faut beaucoup de volonté pour arriver à terme. Ce n’est pas pour rien que l’expression accoucher d’un livre fait de fréquentes apparitions dans le milieu littéraire.

Prenez du plaisir à écrire. Ce ne doit pas devenir un fardeau, une obligation que vous vous êtes fixée. Jouez avec les mots, imaginez moult péripéties, posez les dialogues, et amenez vos personnages là où vous le souhaitez. Nul n’a rien à redire de votre idée. Elle vous appartient entière. Allez jusqu’au bout.

Mais avant toute chose, avant toute entreprise, évaluez votre motivation. Si vous deviez verser dans l’ennui, le lecteur s’en ressentira forcément. Oubliez les clichés et les intrigues trop longues, trop compliquées. Il faut, le plus souvent, être déjà dans le métier pour que cela intéresse de potentiels lecteurs qui vous découvriraient.

Alors donc, pour finir, pensez au lecteur, mais pas trop. Vous êtes l’auteur du roman qui se joue, à vous de voir s’il vaut la peine que vous vous sacrifiez pour lui… ou non.