Déjà onze jours qu’on est sans nouvelles du Boeing 777 de Malaysia Airlines parti de l’aéroport de Kuala Lumpur à destination de Pékin. Deux cents trente neuf personnes à bord parmi lesquels cent cinquante trois ressortissants Chinois, douze membre de l’équipage. Deux heures environ après son décollage, le Boeing 777, Vol MH 370 a définitivement disparu des écrans radars, sans avoir émis le moindre signal de détresse. La désactivation des systèmes de transmission a permis aux "criminels" de modifier leur trajectoire via un code informatique programmé à partir du logiciel des pilotes ! 

Entre incompétences, complexités , déterminisme ou même collusion selon certaines sources, la réactivité des autorités malaisiennes  aux premiers jours  n’a fait que se heurter à des échecs successifs : la zone de crash repérée par les satellites chinois n’en était pas une ; les débris découverts ne collaient pas avec le Boeing en question ; zone explorée exempte de nappes de kérosène; absence de transmissions des boîtes noires ; les scénarios du suicide du pilote, de la désintégration de l’avion n’ont pas longtemps tenu la route…

Ensuite tout y est passé : téléportage vers une autre dimension, suspension dans l’espace, détournement par des elfes, etc. Et voilà que  juste un"all right, good night" lancé du cockpit par le copilote en guise d’adieu à la tour de contrôle fait subitement l’objet d’un minutieux décryptage qui laisse supposer qu’il aurait pu être extorqué sous des menaces. Faute de mieux, les orientations religieuses et politiques du pilote et co-pilotes censées faire avancer l’enquête sont passées en vain au peigne fin… 

La piste terroriste induite donc par la présence de passagers en possession de faux passeports ou d’autres d’ailleurs est tardivement  remise sur le tapis, après avoir été initialement écartée en raison de l’absence de revendications. Un des objectifs du détournement de ce Boeing 777  serait de rééditer une nouvelle catastrophe à la 11 septembre en s’en servant comme d’un missile de croisière : une révélation étrangement surmédiatisée de Mickael McCaul, président de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants américaine… 

La présence à bord d’ ingénieurs de Freescale hautement qualifiés qui étaient en partance pour un congrès à Pékin n’en finit pas quant à elle d’alimenter les spéculations les plus scabreuses. Les champs d’investigations, comme le nombre de pays impliqués dans cette enquête ont beau s’élargir, les recherches n’en demeurent pas moins vaines.

Comment peut-on comprendre l’infructuosité de ces recherches menées sous la houlette des plus puissants de ce monde, détenteurs eux aussi de la plus haute technologie ? Une infructuosité qui va de pair avec l’opacité des informations qui nous sont livrées au compte-goutte, de manière sélective au grand désespoir des familles des passagers ! Quand en plus Digital Globe, une société d’imageries place ses caméras satellites dans les zones chaudes et met à contribution les internautes, il y a de quoi s’inquiéter, se demander si on se moque du monde. Au cas où l’un d’entre ces visiteurs s’avèrerait plus malins que tous ces enquêteurs à la pointe de la pointe !

Le plus détestable dans ces complots, si c’en est un, c’est le si peu de cas qu’on fait de toutes ces victimes que l’on sacrifie sur l’autel de conflits machiavéliques.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140318.AFP2553/vol-mh370-la-chine-ecarte-la-responsabilite-des-passagers-chinois.html