l’imbroglio gouvernemental.
La révolution écologique ne se fait pas sans heurts, elle ne peut être que sources de conflits tant elle va à l’encontre de nos habitudes de vivre. Le problème n’est pas seulement économique, il est industriel, sanitaire, et sécuritaire, mais surtout couteux. On ne modifie pas une orientation économique séculaire ou l’écologie n’était même pas connue, on polluait sans souci, nous étions moins nombreux, les conséquences étaient donc moindres et nous acceptions notre sort faute de connaissance. Le monde a donc évolué par la connaissance génératrice de progrès scientifique et technique qui nous fit comprendre à, partir des années 1950, suite au développement industriel, qu’il fallait faire plus propre, l’écologie étant la propreté de la nature et du corps. Ce développement industriel nous conduisit de plus en plus vers l’énergie électro-nucléaire afin d’apporter un complément à l’énergie fossile polluante par ses fumées et autres déchets, au point qu’elle est maintenant la première source d’utilisation énergétique Française. Elle est propre, mais ô combien dangereuse par la pollution radioactive de ses déchets qu’il nous faut stocker et surveiller, mais aussi par le risque qu’elle induit, la catastrophe de Fukushima est présente pour nous le rappeler. Il n’y a donc rien de satisfaisant, ce ne sont que des compromis et des luttes d’intérêts. La suppression de centrales induit des conflits sociaux par le chômage de leur fermeture d’autant que la révolution écologique n’est pas au point d’assurer la relève, mais plus encore, elle coûte deux fois son prix, celui du démantèlement des centrales et celui de la relève écologique. Mais cette révolution écologique est inéluctable et quelques soient les gouvernements droite ou gauche, ils sont confrontés au même problème. Le repousser d’années en années le rend toujours plus difficile, il n’a pas d’approbation unanime, il faut donc du courage politique, que l’on paye cher aux élections, pour imposer cette révolution écologique.
Le problème du diesel, n’a pas cette importance stratégique, mais il est d’actualité devant la pollution des gaz d’échappement des véhicules, les émissions de CO 2 produites par un véhicule diesel, ancien, sont du même ordre que celles d’un véhicule à essence, elles contiennent des particules fines cancérigènes pour la santé. En juin 2012 l’OMS, Organisation Mondiale pour la Santé, classa le diesel dans le groupe des substances cancérogènes.
Problème qui ne fut jamais évoqué, mais eu égard au fait qu’il est sous taxé à la vente, et comme nos caisses sont vides, il nous faut trouver 7 milliards pour boucler notre budget, notre croissance n’étant pas celle prévue lors du vote du budget, 0,8 % au lieu de 0,1 % en fin d’année 2012, et l’idée de le taxer comme l’essence fait son chemin. Mais ce n’est pas l’avis de tous et encore moins celui des ministres qui s’affrontent. Mais pas qu’eux, le lobby automobile est contre toute taxation. Carlos Ghosne PDG de Renault n’est pas favorable à tout ce qui pourrait réduire l’avantage du diesel. Corinne Lepage ancienne ministre de l’environnement déplore dix sept années d’inaction, alors que l’on savait, tout comme l’amiante ajoute-t-elle, Libération.fr.
En France le diesel est à 80 % plus consommé que l’essence, d’ailleurs tout fut fait pour, et j’ai acheté une voiture au diesel. Le parc automobile des voitures diesel ne représentait que 15 % en 1990 du parc total mais 55, 3 % en 2009. La mise en place du bonus-malus accentua à la diésélisation du parc. À l’achat, une voiture diesel revenait et revient plus chère que la même à l’essence, et l’augmentation du prix de l’essence à la pompe par rapport à celui du diesel laissait entrevoir la récupération de la différence de prix entre les voitures, ce qui, au départ, n’était possible qu’au terme de centaines de kilomètres pour les grands rouleurs, mais ne l’était et ne l’est pas pour ceux du dimanche, et cela l’est encore moins maintenant. Pour le consommateur, le diesel fut une arnaque, et pour les constructeurs automobiles une source de profits.
Nos difficultés de trésorerie conduisirent à ce que la Cour des comptes dans un référé pointa du doigt le régime fiscal dont le diesel bénéficie et qui «répond davantage au souci de préserver certains secteurs d’activité qu’à des objectifs environnementaux». Pour les magistrats de la Cour, «les dépenses de l’État ne contribuent pas à favoriser la transition énergétique». L’écart de taxation fut entériné en 1999 pour un prix à la pompe plus bas, 0,42 € /litres pour le diesel contre 0, 6 €/litres pour l’essence et une déduction de la TVA sur les véhicules de location, mais aussi par ce que les véhicules diesel consomment moins que ceux à essence, 4,8 /100 km contre 5,6 l/100 km. Le coût de cette détaxation donne un manque à gagner pour l’État de 6,9 milliard d’euros juste ce qu’il faudrait pour combler notre déficit.
1,416 c’est, en euros, le prix moyen du gazole à la pompe, le 22 février. Selon les données officielles du ministère de l’écologie et de l’énergie, les prix carburants étaient stables ou en légère hausse. L’essence a augmenté d’un centime, le litre de super sans plomb 95 valait en moyenne 1,6215 euro et celui de SP98 s’affichait à 1,6692. Depuis le début de l’année, les prix à la pompe sont poussés par la hausse des cours du pétrole brut, et par la fin du rabais gouvernemental contre la cherté des carburants à la pompe, mis en place en 2012. Ils ont atteint l’an dernier leurs sommets historiques, à 1,45 euro pour le gazole, source Le Monde édition d’abonnés.
Le problème n’est pas seulement celui du tarif du diesel, il est aussi, par voie de conséquence, celui de l’industrie pétrolière. 80 % du volume écoulé dans les stations-service Françaises représente environ 40.000 milliards de litres contre 10 milliards pour le SP 95 et le 98. Et là se pose le problème du raffinage, une raffinerie produit en moyenne 30 % de gazole pour 20 % de supercarburant, le reste sont les dérivés. Dans un contexte de baisse de la consommation en Europe, les raffineries se retrouvent avec des stocks d’essence sur les bras. Or, elles ne fournissent pas assez de gazole pour satisfaire la demande, elles doivent donc en importer, 20,5 millions de tonnes en 2012, et comme elles ont trop d’essence elles doivent donc en exporter, 4 millions de tonnes en 2012. Situation paradoxale, leur souhait est donc pour un rééquilibrage qui se ferait sur plusieurs années et qui se traduirait par une réduction de l’écart de fiscalité.
L’affrontement entre Dephine Batho ministre de l’écologie soutenue par Cécile Duflot, contre le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg est la résultante de ce problème. Pour Delphine Batho, le diesel tue 42.000 personnes chaque année et pour Arnaud Montebourg il est une force pour l’industrie Française. Attaquer le diesel c’est attaquer le «made in France» déclare-t-il puisque nous sommes les meilleurs !
Delphine Batho est pour une prime de reconversion qui reste à discuter pour faciliter la transition du parc automobile polluant. Il faudra pratiquer «soit une diminution de la fiscalité sur l’essence, soit aider les catégories moyennes et populaires à changer de voitures». Et afin de ne pas faire d’amalgame, elle déclara que cela n’a rien à voir avec une prime à la casse qui coûta 500 millions par an en s’avérant être une prime à la délocalisation. «On aura une discussion avec Arnaud Montebourg, rien n’est décidé». Mais c’est un point de santé publique sur lequel on ne peut pas «fermer les yeux» dit-elle. La progressivité, les Français s’y retrouveront, ce n’est pas une difficulté supplémentaire, «mais des compensations et des mesures de justice sociale». Bien que rien ne soit décidé, mais cette évolution qui lui paraît indispensable serait, progressive et étalée dans le temps, a-t-elle assuré.
Arnaud Montebourg, ne veut pas de prime à la casse qui a fait trop de dégâts en pénalisant les constructeurs Français pour se débarrasser de leur véhicule ancien. «Je ne veux pas de prime à la casse qui garnisse les carnets de commande des constructeurs qui ne sont pas Français» déclare-t-il. «Je ne veux pas qu’on nourrisse les constructeurs de voitures qui ne sont pas fabriquées sur le sol européen ou sur le sol Français, encore moins». Quand vous augmentez la taxe sur le diesel vous dévalorisez le parc de ceux qui ne pourront pas bien vendre leur véhicule. Nous travaillons sur comment aider, reconnaissant qu’il n’y a aucune décision de prise et que cela sera difficile. Tout aménagement de la fiscalité en la matière «devra être concertée avec les constructeurs». De plus, si on augmentait le prélèvement sur le diesel alors qu’il y a six mois les taxes sur les carburants furent baissées, la politique gouvernementale serait classée faire du yo-yo.
Le 05 mars Arnaud Montebourg déclara lors de sa visite au salon de Genève qu’il n’y aurait «pas de décision en 2013». «Le problème de santé publique lié au diesel est derrière nous et non pas devant nous, c’est un problème lié au parc ancien de véhicules diesel».
Il voit la percée des véhicules hybrides et électriques dont les ventes ont augmenté de «111 %, dont la moitié fabriqués en France pour les hybrides depuis juillet et de 116 % pour les moteurs électriques», a-t-il fait valoir.
[b]Thésauriser ou piaffer d’impatience, décidément les politiques ne savent pas prendre de décision de sagesse, en particulier la seule qui vaille: augmenter à doses homéopathiques le prix du diesel sur une période de cinq ans (en tenant compte de la spécificité du transport) au point de rejoindre voire dépasser celui de l’essence, mais pour cela il faut du courage ce que les élus n’ont manifestement pas.[/b]
Encore dans la défense systématique de la politique du gouvernement… Je voudrais bien trouver un seul point de désaccord entre vous et le PS. Notez que je n’ai rien contre le fait que le PS s’exprime, mais qu’il le fasse sous ses couleurs.
Il faut tous être bien conscients d’une chose : l’idée de taxer le diesel ne sert qu’à une chose, [b]ramasser de l’argent[/b]. Il n’y a pas de souci écologique derrière.
Quand à une prime à la casse, c’est encore pire : elle ne servirait qu’à augmenter provisoirement le marché automobile et consuirait à un gaspillage scandaleux tout comme celle du gouvernement précédent. Ces idées de prime ignorent superbement le coût écologique de destruction des voitures existantes et de constrution des nouvelles.
Arnault Montebourg a donc raison de s’opposer à la mesure.
Pour mémoire, ce qui fait l’intérêt du diesel en France, c’est le fait que la France consomme peu de fioul, les centrales électriques étant nucléaires et le chauffage essentiellement électrique ou gaz.
Si nous arrêtons de mettre du diesel dans les voitures, se posera deux problèmes :
1/ [b]Que faire du fioul produit par les raffineries ?[/b] Le vendre ? Dans ce cas, on n’aura rien gagné écologiquement. Le fioul pollura à l’étranger.
2/ Il faudra [b]acheter plus de pétrole[/b], pour pouvoir produire assez d’essence dont sera dépendant tout le parc automobile.
Supprimer le diesel serait donc une aberration écologique et économique.
D’autant que [b]le mauvais bilan écologique du diesel est à relativiser[/b]. Il est effecivement très mauvais en ville, et ce pour une raison fort simple : un moteur diesel est très inefficace à froid et efficace à chaud. C’est la raison pour laquelle il est opportun d’opter pour le diesel quand on parcourt généralement de longues distances (des trajets de plus de 15Km). Ainsi, la mécanique est fiable et le rendement intéressant.
Dans l’idéal, il faudrait que les campagnards qui font 30km pour aller bosser chaque jour roulent au diesel, les citadins qui roulent en agglomération le fassent à l’essence.
Reste à savoir comment arriver à ce résultat.
Evidement, il n’y a pas de solution satisfaisante dans le cadre d’une économie capitaliste puisqu’en théorie, chacun devrait être supposé libre de choisir la voiture qu’il veut. Par conséquent, si quelqu’un veut acheter un diesel pour rouler 3Km par jour en ville, il peut. C’est économiquement et écologiquement aberrant, mais c’est permis.
Interdire le diesel en ville, comme le proposait je ne sais plus quel politicien est trop radical et inapplicable.
Aligner les prix du diesel sur l’essence peu s’avérer profitable, mais il y a un risque : si cela dissuadera ceux qui calculent mal et qui prennent un diesel parce que le prix au litre est plus bas, sans se préoccuper des trajets qu’il parcourt, cela risque de dissuader aussi ceux pour qui le choix du diesel est opportun, ceux qui font de longs trajets. Les conséquences seraient négatives.
Pour bien faire, il faudrait garantir que le prix du diesel ne dépassera jamais le prix de l’essence.
poissonrouge bonjour,
Je ne cherche pas à glorifier le PS, je n’en suis pas membre, seulement je trouve que la politique menée est la mieux que l’on puisse faire compte tenu de ce que présentent les autres formations.
Pourquoi vous écrivez que taxer le diesel ne sert qu’à ramasser de l’argent !
Il y a comme dans toute action des choses qui sont critiquables, par exemple, les radars, ils ont une utilité celle de faire respecter le code de la route, mais, ils ont un grand défaut c’est de ramasser beaucoup d’argent, et même pire, celui de permettre à ce que soient nombreux ceux qui conduisent sans permis, après la perte de leur permis, et là c’est beaucoup plus grave.
C’est bien pire qu’une éventuelle taxation du diesel, et je ne me souviens pas que vous ayez condamner les radars et tout ce qui va avec.
Soyez cohérent, ce serait déjà bien.
Avez-vous condamné la prime à la casse ? Non et nombreux sont ceux qui ont approuvé le gouvernement précédent de l’avoir instaurée !
Et ceux là ne souhaitent qu’une chose qu’il revienne au pouvoir, moi, je n’en suis pas !
Leur misère intellectuelle ne conforte dans ma démarche.
Ce que j’ai écrit sur les raffineries est exact, on ne produit pas assez de gasoil par rapport à l’essence, et acheter de gasoil et vendre de l’essence est un non sens, donc, il faut rééquilibrer.
La taxation du diesel, serait positive pour nos finances, il nous manque 7 milliards !
Il n’a jamais été question de supprimer le diesel, d’où tenez-vous cette information ?
C’est vrai, c’est en ville que le diesel est le plus nocif, et qu’il est plus intéressant que l’essence sur la route par ce qu’il à un meilleur rendement de combustion.
D’ailleurs le diesel fut introduit pour la route par ce que c’est là qu’il devient rentable, alors que l’utilisation en ville ne permet pas de récupérer la différence de coût d’achat des voitures.
Ce sont les acheteurs de voiture qui ont modifié son orientation initiale avec les constructeurs pour leur profits.
Vous n’avez pas bien analysé mon papier.
C’est vrai comment faire pour que les citadins roulent à l’essence ?
Mais maintenant les voitures ont des pots d’échappement équipés de catalyseurs qui terminent la combustion, le problème est en partie réglé, il reste sur les anciennes voitures, qui disparaitront petit à petit.
Arnaud Montebourg l’a dit que le problème restait pour les anciennes voiture diesel, c’est écrit dans mon papier.
Bien à vous,
Anido
[b]Pour être encore plus clair: la prime à la casse est une honte, elle incite à un gaspillage énorme de véhicules qui sont encore utilisables. Cette prime peut être convertie à aider à leur équipement en pots d’échappement à filtres de particules et/ou catalyse. L’industrie automobile n’est pas le nombril du monde, loin s’en faut ! [/b]
[b]zelectron[/b] bonjour,
D’accord avec vous, zelectron, seulement elle est pourvoyeuse d’emplois, et dans notre situation, c’est ce qui compte.
On ne peut tout avoir, selon la formule consacrée, le beurre et l’argent du beurre.
Bien à vous,
Anido
[b]L’emploi au prix du sacrifice de la planète ? c’est un terrible dilemme !
Changer les pots d’échappement aussi donne de l’emploi, non ? (beaucoup moins, je vous l’accorde) mais 7 milliards uniquement consacrés à l’automobile … et les autres secteurs , non négligeables en termes de besoins et de possibilités d’emplois certainement plus pérennes …vous y avez songé? Mais voilà, c’est moins fatigant d' »arroser » l’automobile que de se fatiguer à traiter avec la foultitude de PMI/ETI avec des milliers de dossiers (voire plusieurs dizaines de milliers, n’est-ce pas?) quel travail de fourmi pour ces galeux de fonctionnaires, feignants comme c’est pas permit … 😀
En aparté, je vous ferais observer que rien n’est moins sûr que ces primes profitent uniquement aux Peugeot/Renault loin de là et c’est une litote.[/b]
[b]zelectron[/b],
Je ne peux pas vous laisser écrire que les fonctionnaires sont des fainéants, il y en a partout, dans le privé aussi.
Par contre, la prime à la casse a profité plus aux voitures étrangères qu’aux voitures Françaises et là, la droite a favorisé avec les patrons de l’automobile le déclin de cette industrie en voulant lui donner du souffle.
Par contre, l’égalité des retraites entre le privé et celles des fonctionnaires feraient économiser 10 milliards par an !
La droite n’a rien fait ou peu dans ce domaine trop sensible, il faut attendre que les anciens contrats aient disparus, c’est à dire que ces fonctionnaires partent en retraite.
Ce n’est pas simple,
Bien à vous,
Anido
[b]et puis cette mesure favoriserait ceux qui ont les moyens de s’acheter une auto neuve, les autres devant se contenter de marcher et de prendre des transports en commun dont chacun sait parfois la puanteur qui s’en dégage, les bruits des sans-gêne, les microbes et bacilles contagieux, la vue bouchée, l’oppression, les gestes et attouchements à connotation sexuelle envers les femmes et parfois les hommes (homos?), les insultes, l’incivilité et tout de même le prix en sus qui est beaucoup trop élevé (une partie de ce prix servant à rémunérer un certain nombre d’improductifs bien planqués (y compris de compagnies privées qui « saignent » les collectivités avec des tarifs honteux, mais certains élus ou hauts administratifs ne s’en plaignent pas, bizarre n’est-ce pas ?)[/b]
Anidom Nidolga,
Pour le racket des automobilistes par les radars, je l’ai dénoncé maintes et maintes fois sur C4N. Peut-être pas sous vos articles, mais je vais dans ce sens. C’est effectivement pire qu’une taxe sur les carburants à bien des égards, nous ne détaillerons pas ici.
Notons tout de même que ce racket se poursuit sous le gouvernement PS.
Pour la prime à la casse, j’étais opposé à celle du gouvernement Fillon, et je reste opposé à celle dont il était question. Je vais même encore plus loin : je pense qu’en déstabilisant le marché automobile, la prime à la casse s’est avérée nuisible à terme, et qu’elle porte une part de responsabilité quand aux difficultés actuelles des constructeurs automobiles Français. Votre réponse à zelectron laisse penser que vous êtes d’accord avec moi sur ce point.
Non, je ne veux pas que l’UMP revienne au pouvoir, j’ai toujours été clair sur ce point.
Une taxe sur le diesel serait bonne pour les finances. Oui, comme une taxe sur l’essence, les cigarettes, la bouffe, l’eau, les jeans ou les composants électroniques…
Toute taxe supplémentaire fait rentrer de l’argent, le tout étant de savoir sur quoi doit porter la taxe. C’est justement l’objet du débat.
[b]Une solution ?
fabriquer sur la base du concept « dépouillé » 2CV un véhicule pourquoi pas « hybride » (thermique+électrique+batteries+hydrogène) sans gadgets, durable et améliorable sans avoir à le jeter pour le réparer, autrement dit un châssis motorisé et une carrosserie standard ou « on request » ( sur demande avec des plumes et une baignoire si son « heureux » propriétaire le souhaite )[/b] 🙂
[b]zelectron[/b] bonjour,
Actuellement il est question de moduler les allocations familiales afin que ceux qui n’en auraient pas besoin n’en touchent pas. Il est aussi question de les fiscaliser, en les prenant dans le calcul de l’impôt sur la revenu, cela pourrait rapporter 800 millions à l’État et combler en partie de déficit de la CAF.
Un sujet hautement casse gueule, le gouvernement déjà en chute libre, il vient de perdre la partielle de l’Oise, même pas au second tour.
Aurait-il le courage de faire ce que les précédents n’ont pas osés ?
Bien à vous,
Anido
[b]Oui, ce serait une mesure intelligente et pragmatique, il le faudrait mais pas pour payer des fonctionnaires*, plutôt pour alimenter la machine à produire (industriellement ou agri- agroalimentairement) seule capable d’exporter et de remplir au décuple les caisses de l’État.
*je n’ai jamais de ma vie vu un fonctionnaire exporter quoique ce soit, ou peut-être si… voler au secours de la victoire.[/b]