La police tunisienne a passé à tabac deux militants des droits de la presse à leur retour d’un voyage en Europe où l’un d’eux avait reçu un prix de la paix, a déclaré une organisation internationale de défense des droits de l’homme.

Des responsables des douanes ont conduit Sihem Bensedrine et Omar Mestiri dans un bureau, lundi, parce qu’ils refusaient que l’on inspecte le contenu de leurs ordinateurs en l’absence d’un mandat en bonne et due forme, a fait savoir le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’homme.

« Une fois à l’intérieur, ils ont été séquestrés et sévèrement passés à tabac par des policiers, qui ont saisi leurs ordinateurs et leurs téléphones portables(…)« , a déclaré l’ONG. « Peu après, ils ont dû subir une fouille corporelle, avec de nouveau des mauvais traitements, qui ont gravement violé leur intégrité et leur intimité physiques« , lit-on dans le communiqué de l’organisation.

Bensedrine et Mestiri ont été relâchés au bout de six heures, mais des copies des dossiers de leurs ordinateurs ont été effectuées, ajoute l’organisation. Bensedrine a eu de fortes contusions et des blessures aux ligaments et les deux hommes ont déposé plainte, a déclaré la Fédération internationale des journalistes (FIJ). « Il s’agit d’un acte flagrant d’intimidation« , a estimé le secrétaire général de la FIJ, Aidan White, dans un communiqué.

En février, Bensedrine, secrétaire général de l’Observatoire pour la liberté de la presse en Tunisie, a reçu le « prix de la paix 2008 » décerné par la fondation danoise pour la paix.

 (Reuters – jeudi 6 mars 2008) Bureau de Londres, version française Eric Faye

La police tunisienne a passé à tabac deux militants des droits de la presse à leur retour d’un voyage en Europe où l’un d’eux avait reçu un prix de la paix, a déclaré une organisation internationale de défense des droits de l’homme.

Des responsables des douanes ont conduit Sihem Bensedrine et Omar Mestiri dans un bureau, lundi, parce qu’ils refusaient que l’on inspecte le contenu de leurs ordinateurs en l’absence d’un mandat en bonne et due forme, a fait savoir le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’homme.

« Une fois à l’intérieur, ils ont été séquestrés et sévèrement passés à tabac par des policiers, qui ont saisi leurs ordinateurs et leurs téléphones portables(…)« , a déclaré l’ONG. « Peu après, ils ont dû subir une fouille corporelle, avec de nouveau des mauvais traitements, qui ont gravement violé leur intégrité et leur intimité physiques« , lit-on dans le communiqué de l’organisation.

Bensedrine et Mestiri ont été relâchés au bout de six heures, mais des copies des dossiers de leurs ordinateurs ont été effectuées, ajoute l’organisation. Bensedrine a eu de fortes contusions et des blessures aux ligaments et les deux hommes ont déposé plainte, a déclaré la Fédération internationale des journalistes (FIJ). « Il s’agit d’un acte flagrant d’intimidation« , a estimé le secrétaire général de la FIJ, Aidan White, dans un communiqué.

En février, Bensedrine, secrétaire général de l’Observatoire pour la liberté de la presse en Tunisie, a reçu le « prix de la paix 2008 » décerné par la fondation danoise pour la paix.

 (Reuters – jeudi 6 mars 2008) Bureau de Londres, version française Eric Faye

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