Tunisie: L’opposition veut la lumière dans le décès du jeune électrocuté

L’opposition légale tunisienne, Mouvement Ettajdid, a demandé au pouvoir d’aller plus loin dans l’enquête sur le décès d’un jeune tunisien, mort électrocuté dans le bassin minier de Gafsa, dans le centre-ouest tunisien, théâtre récemment de troubles sociaux.

Selon les autorités, l’accident s’est produit lundi dernier au village de Tabadit, de la délégation de Rédeyef, une des principales villes de la région de Gafsa qui renferme les mines de phosphate. Le jeune Hichem Aleimi, 24 ans, a trouvé la mort sur le coup lorsqu’il a tenté de stopper le courant électrique du générateur alimentant le système de pompage des eaux de puits utilisées pour le lavage du phosphate, en escaladant la clôture de l’installation, selon un communiqué officiel transmis à la PANA.

Le communiqué précise que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Gafsa, à environ 400 km de Tunis, s’était rendu sur les lieux pour faire les constations nécessaires et a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel.

Un communiqué du Mouvement Ettajdid, une formation de l’opposition légale, avance cependant que « le choc électrique (serait) dû à la remise en état du courant électrique après son interruption par les jeunes chômeurs du village occupant les lieux« . Il déplore que les dangers de cette opération qui, selon le communiqué, a eu lieu « en présence du délégué« , représentant l’autorité locale, n’aient pas été pris en considération.

Tout en faisant part de sa « préoccupation quant à la dégradation de la situation à laquelle est parvenue le bassin minier« , le Mouvement Ettajdid appelle les autorités à « engager des mesures urgentes de nature à répondre aux revendications des citoyens, de donner suite aux problèmes chroniques de la région et de mettre en oeuvre les promesses qu’elles ont faites« .

Début avril dernier, des heurts avaient opposé forces de sécurité et manifestants, la plupart des jeunes chômeurs, dans ce bassin minier, notamment dans la ville de Rédeyef, une des principales villes de cette région. L’agitation sociale avait été provoquée par la publication des résultats contestés d’un concours de recrutement à la compagnie de phosphate de Gafsa, principal employeur dans la région. Des associations avaient fait état de manifestions de protestation, de sit-in et de grèves dans plusieurs secteurs d’activité.

Outre le problème de l’emploi des diplômés chômeurs, les revendications sociales portent sur les conditions de vie difficiles des populations. (Panapress – Tunis – 08/05/2008)

L’opposition légale tunisienne, Mouvement Ettajdid, a demandé au pouvoir d’aller plus loin dans l’enquête sur le décès d’un jeune tunisien, mort électrocuté dans le bassin minier de Gafsa, dans le centre-ouest tunisien, théâtre récemment de troubles sociaux.

Selon les autorités, l’accident s’est produit lundi dernier au village de Tabadit, de la délégation de Rédeyef, une des principales villes de la région de Gafsa qui renferme les mines de phosphate. Le jeune Hichem Aleimi, 24 ans, a trouvé la mort sur le coup lorsqu’il a tenté de stopper le courant électrique du générateur alimentant le système de pompage des eaux de puits utilisées pour le lavage du phosphate, en escaladant la clôture de l’installation, selon un communiqué officiel transmis à la PANA.

Le communiqué précise que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Gafsa, à environ 400 km de Tunis, s’était rendu sur les lieux pour faire les constations nécessaires et a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel.

Un communiqué du Mouvement Ettajdid, une formation de l’opposition légale, avance cependant que « le choc électrique (serait) dû à la remise en état du courant électrique après son interruption par les jeunes chômeurs du village occupant les lieux« . Il déplore que les dangers de cette opération qui, selon le communiqué, a eu lieu « en présence du délégué« , représentant l’autorité locale, n’aient pas été pris en considération.

Tout en faisant part de sa « préoccupation quant à la dégradation de la situation à laquelle est parvenue le bassin minier« , le Mouvement Ettajdid appelle les autorités à « engager des mesures urgentes de nature à répondre aux revendications des citoyens, de donner suite aux problèmes chroniques de la région et de mettre en oeuvre les promesses qu’elles ont faites« .

Début avril dernier, des heurts avaient opposé forces de sécurité et manifestants, la plupart des jeunes chômeurs, dans ce bassin minier, notamment dans la ville de Rédeyef, une des principales villes de cette région. L’agitation sociale avait été provoquée par la publication des résultats contestés d’un concours de recrutement à la compagnie de phosphate de Gafsa, principal employeur dans la région. Des associations avaient fait état de manifestions de protestation, de sit-in et de grèves dans plusieurs secteurs d’activité.

Outre le problème de l’emploi des diplômés chômeurs, les revendications sociales portent sur les conditions de vie difficiles des populations. (Panapress – Tunis – 08/05/2008)

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