Comment canaliser les commerçants à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire ? Une équation que tente de résoudre les autorités ivoiriennes. Il s’agit d’une volonté politique si l’on veut que les abords des routes ne se transforment pas en des marchés qui assemblent du monde et qui empêchent les automobilistes de circuler librement. C’est aussi un danger pour les piétons et les potentiels clients qui viennent faire leurs emplettes et qui risquent de se faire écorcher par un véhicule. Ces endroits très fréquentés augmentent l’insécurité. Ces petits voyous « piques pockets » sont postés auprès des étalages et profitent pour soutirer les téléphones portables et les portes feuilles des acheteurs pendant que ceux-ci sont concentrés sur leurs articles. Les autorités municipales sont d’ailleurs responsables de cette installation anarchique.
Ces petits commerçants ambulants sont détenteurs de patente communales délivrés par des agents communaux qui leur donnent droit de s’installer et d'exercer leur activité. Les maires ne jouent véritablement pas leur rôle pour arranger la situation. Une économie que gagne toutes les mairies sur ces vendeurs gênants.
La conséquence d’une telle tolérance est bien sûre l’insécurité et le manque de contrôle sur les activités économiques réelles de ces personnes. Il est à ce moment difficile pour la police de mettre la main sur d’éventuels trafics qui pourraient se faire dans ce flou de commerce. Le deuxième fait à signaler, est surtout la mauvaise image que ces genres d’installations anarchiques donnent à la ville. La capitale économique de la Côte d’Ivoire qui ne donne pas l’impression d’une ville développée par les ordures et ces nombreux parasols aux abords des routes. A l’instar des grandes villes d’ailleurs où l’on rêve d’y aller, certaines communes d’Abidjan ne donnent pas l’exemple. Au regard de cette impuissance des maires en générale, le gouvernement a pris des initiatives avec les ministères de tutelle de nettoyer totalement toutes les installations des commerçants situées aux abords des voies. Cette fois ci la décision est la bonne parce que cela va donner une certaine sécurité et une bonne visibilité pour les automobilistes. Une situation montrée du doigt par certaines grandes personnalités d’ailleurs qui viennent en Côte d’Ivoire. C’est surtout cette première vue de ces installations qui reste en mémoire quand l’on quitte la Côte d’Ivoire.
Pourtant une bonne volonté permettrait de réorganiser les commerçants pour les rendent plus professionnels pour le bonheur de l’économie ivoirienne.