Les infirmières libres, Tripoli outré

Il y a quelques jours, le calvaire prenait fin pour les infirmières bulgares. Le 24 juillet, leur avion se posait à Sofia. Kristiana, Nassia, Valia, Valentina, Snejana sont enfin de retour chez elles, après 8 années d’enfermement pour avoir soi-disant volontairement inoculé le virus du SIDA à des enfants lybiens.

8 années durant lesquelles la diplomatie européenne et internationale va batailler ferme pour obtenir la libération de ces infirmières, que tout le monde sait innocentes. Ces pauvres bouc-émissaires font penser à une prise d’otage de la part de la Lybie.

Rentrées chez elles, elles sont immédiatement graciées par Gueorgui Parvanov, le président bulgare. Un acte politique que Tripoli prend très mal. M. Mahmoudi, le premier ministre lybien, n’a pas hésité à parler de « trahison » et à affirmer que la Bulgarie avait violé divers accords passés entre les deux pays, notamment ceux sur l’extradition, ainsi que le droit international.

On se doute que les protestations sont là pour la forme. Tout le monde savait que les infirmières et le médecin d’origine palestinienne, seraient graciés par la Bulgarie. Pure mauvaise foi de la Lybie ? Dernier pied de nez ? Quoiqu’il en soit, le calvaire se termine et le colonel Kadhafi est « redevenu fréquentable » comme disent les médias…

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