Les cybercafés en Côte d’Ivoire, un secteur d’activité qui échappe à la régularisation.

Les cybercafé sont aujourd’hui les partenaires des fournisseurs d’accès à l’Internet les plus importants. Quels sont les conditions dans lesquelles sont installés ces PME et comment fonctionnent t’ils ? L’avènement de l’ADSL en Côte d’Ivoire à plus favoriser le flux de ces petites entreprises vulgarisateurs de l’Internet dont l’accessibilité est favorisé à la population. Les coûts actuels des connexions Internet sont à la portée de la population même si les débits choisit ne sont pas toujours appréciés. La fixation des prix des temps de navigation varie d’un cybercafé à un autre en fonction du débit et aussi de la situation géographique. Malheureusement cette fixation n’obéit à aucune règle qui fait que la concurrence contraint certains cybercafés à la fermeture. Par ailleurs ces cybercafés sont aussi des centres informatiques où tout le monde y trouve son compte. C’est à ces endroits que bons nombres de gens viennent pour s’initier à l'informatique à moindre coût. Une formation beaucoup plus pratique qui donne l’opportunité à des novices de percer le mythe de l’ordinateur. En général ces cours d’appui à la manipulation de l’ordinateur sont pratiques. Ce qui permet à ces élèves qui n’ont souvent pas un niveau scolaire assez élevé de pouvoir exercer le métier de l’informatique pour des entreprises.



Les cybercafés ont permis de rapprocher les populations analphabètes plus de l’outil informatique. Le volet négatif que certains laissent penser des cybercafés est le fait que les personnes de mauvaise moralité utilisent ces services pour falsifier les documents administratifs notamment les pièces d’identités, les certificats médicaux etc avec des cachets des administrations. Du coup les gestionnaires des cybercafés tombent dans l’objectif de la police et qui assistent à des perquisitions informatiques. Parfois ce sont ces malheureux gestionnaires qui prennent les pots cassés. On ne peut pas empêcher une personne de modifier un document à sa guise. En tout état de cause le gestionnaire ne peut être tenu pour responsable pour ces agissements étant donné qu’il n’a pas le contrôle de tout se qui passe sur ses ordinateurs.