Je suis loin d’être un fervent défenseur, des apprentis sorciers, qui font de la génétique leur terrain de jeu, j’ai même approuvé un temps les actions des "faucheurs", qui détruisaient les champs de maïs génétiquement modifié…

Toutefois et encore une fois au hasard de mes visionnages d’émissions télévisées nocturnes, je suis "tombé" sur un reportage, qui malgré moi ne m’a pas laissé indifférent, car présentant le résultat de recherches génétiques comme indispensables, pour assurer un avenir agricole certain, à des populations qui cultivent des terres en milieu hostile. Je vous laisse donc vous faire votre opinion propre…

Dans ce reportage, on relatait les résultats obtenus en laboratoire, par une modeste responsable de recherche de 52 ans, officiant au sein de l’institut d’agrobiotechnologie de l’Université du Litoral (UNL) en Argentine, nommée Raquel Chan, résultats portant sur un gène de tournesol, qui serait capable de résister à la sècheresse, et qu’elle aurait en collaboration avec son équipe de chercheurs, réussi à "placer" dans du soja, avec succès.

Il faut préciser, que Raquel Chan, s’intéresse à ce projet depuis près de 20 ans, en tout cas depuis l’obtention de son doctorat en 1993 à Strasbourg en France, mais que c’est selon elle le hasard de quelques manipulations, qui lui aurait permis de découvrir le gène HAHB-4, qui rendrait le tournesol résistant à la sècheresse.

La productivité du maïs, blé, soja, serait multipliée par deux, dans des régions de cultures réputées comme souvent arides, par manque fréquent de pluies.

Il suffirait de 500 mm d’eau par an, pour assurer une production quasi parfaite, ce qui somme toute est très peu.

A signaler également que l’Argentine et le pays qui fournit le plus d’huile et de farine au niveau international, le deuxième en matière de maïs, et enfin le troisième en graines de soja.

La chercheuse aurait déclaré, que plus l’environnement de la plante transgénique serait dur, plus l’intérêt de la planter serait grand.

Par contre, les défenseurs de l’environnement, s’inquièteraient de voir se développer avec ce nouveau type de plantes transgéniques, une tendance à la monoculture, chose à laquelle il aurait été répondu, que les besoins de produire des aliments étaient de plus en plus importants, et que la plante serait agrée dès 2015…

Hélas le mal s’il en est un semble déjà fait, car en Argentine nombre de champs autrefois couverts de clémentines, le sont à présent de soja…

Entre le profit et le respect de la nature… L’homme fait souvent le mauvais choix…