Alors qu’on considérait l’homme de Neandertal comme une brute à peine plus évoluée qu’un grand singe, de récentes études mettent en évidence que cette race qui occupa l’Europe jusqu’à 30 000 ans avant Jésus-Christ est beaucoup plus proche de l’homme qu’on ne le pensait.

 

 C’est environ vers moins 100 000 ans avant notre ère qu’apparaît l’Homme de Neandertal, qui selon les fossiles retrouvés semblait posséder une boîte crânienne égale ou supérieure à la notre. Pour certains originaire d’Afrique ou d’Asie, pour d’autres d’Europe, il fabriquait de nombreux outils et possédait des habits.

De nombreux scientifiques affirment que l’homme de Neandertal se déplaçait le plus souvent en bandes très importantes de 200 à 500 individus et était  un  féroce chasseur

Une étude américaine affirme que l’espèce de l’homme de Neandertal et celle de l’Homo sapien se sont à un moment de notre histoire mélangées. 

De nos jours grâce au progrès de la génétique certaines analyses démontrent qu’il y a eu hybridation de cette espèce préhistorique avec l’Homo sapiens et cela entre 80 000  et 50 000 ans avant notre époque.

Mais les polémiques sont toujours très vives à ce sujet. Certains considèrent que l’homme de Neandertal, représente une sous espèce des Homos sapiens, d’autres à l’inverse considèrent qu’il représente une espèce tout à fait  indépendante. Le problème majeur est de savoir si l’homme de Néandertal représente une espèce independante désormais éteinte ou bien si cette espèce a contribué en partie au patrimoine génétique de notre espèce humaine actuelle.

Toutes les recherches engagées, prouvent aussi que l’homme de Neandertal possédait un gène associé au langage que nous possédons.

Compte tenu de tous ces éléments certains affirment que l’homme de Néanderthal était notre cousin, c’est-à-dire un genre Homo parallèle à notre espèce humaine.

Même s’ils ne sont pas nos aïeux directs, il est possible qu’il y ait eu vraisemblablement des relations entre les deux espèces.

Laissons aux scientifiques le soin de nous éclairer davantage sur ce problème au fur et à mesure de l’avancée de leurs recherches.