Journée d'action ou appel à la révolte ?

FREDERIC LEFEVBRE en porte-flingue, accumulant les gaffes, tout en ironisant sur quelques vérités , éreinte LAURENT FABIUS, le classifiant dans la catégorie des « rapaces ».

De son coté, FRANCOIS CHEREQUE range OLIVIER BESANCENOT dans la même catégorie : les RAPACES.

Bien évidemment la réplique du leader de NPA ne s'est pas fait attendre.

La politisation à l'extrême des conflits sociaux en toile de fond.

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L'exploitation de la misère prend une connotation politique de bien mauvais aloi. Le NPA en tête de liste de l'agitation sociale. OLIVIER BESANCENOT devient le manipulateur du malaise social.

Les rapaces . En se gratifiant de métaphores animalières, nos politiques sont tout le contraire de ces nobles oiseaux. Ils sont bien loin d'avoir les mêmes sens développés ( !!). La qualification la plus réaliste serait « nécrophage ».

Une journée d'action qui se fend d'un malaise politique. L'impression d'avoir un parti socialiste à la traine du NPA, et cherchant des « subterfuges » pour minimiser l'inconstance qui les caractérise. Des échanges verbaux d'une piètre qualité, bien loin des réels problèmes sociaux. Une agitation malsaine dont certaines figures politiques (en mal d'audience) se servent de tremplin pour assouvir des rancœurs, et se donner une apparence constructive, redorant au passage un blason aux couleurs de leurs ambitions personnelles.

Le climat social est tendu, et de voir cette effervescence politique stigmatiser la « misère », parasitant le débat de fond, on ne peut qu'être inquiet de la suite des événements. On ne distingue qu'un anti-sarkozysme primaire mais pas de propositions constructives, digne de représenter une réelle alternative au pouvoir en place.

L'instrumentalisation éhontée des problèmes sociaux donne le ton à cette volonté d'exploiter par tous les moyens cette journée de revendications. La solution miracle n'existe pas, il ne faut pas tomber dans l'utopie des lendemains qui chantent (…).

D'un coté une majorité qui ne cesse de promouvoir les « interdits ». Le parti socialiste dodeline de la tête pour finalement acquiescer…Le mini-traité européen, Hadopi  (…). Pour les nostalgiques d'une opposition forte, ces prises de bec sont puériles et n'apportent que le discrédit, le trouble.

Rapaces, nécrophages, charognards…Le peuple est victime de ces sangsues.