Le portrait de Bruno Cholet fait froid dans le dos. La majeure partie de sa vie s'est déroulée derrière les barreaux, le palmarés du prédateur sexuel est révélateur et étale la dangerosité de l'individu.

Une fois encore le débat sur la récidive s'ouvre. En parcourant les forums, on peut s'apercevoir de la colère qui gronde. L'impresssion qui se dégage et la sensation de voir des crimes impunis, faute de châtiment à la hauteur des exactions. Les nostalgiques de la peine de mort s'en donnent à coeur joie…

 

Une courte énumération des faits, la presse traditionnelle s'étant chargée de divulguer le compte-rendu de l'enquête.

Suzanne Zettenberg, une jeune fille suédoise de 19 ans, étudiant le français à la Sorbonne a été découverte dans le bois de Chantilly, partiellement calcinée, les mains menottées dans le dos. L'autopsie révèlera, que la jeune fille a été poignardée, puis éxécutée de 4 balles dans la tête.

Aprés un découpement des dernières heures de la victime, les enquêteurs amassaient une foule d'éléments permettant l'arrestation, vendredi, à Bougival, de Bruno Cholet. Je ne vais pas revenir sur les éléments à charge, mais tout semble indiquer la culpabilité du récidiviste.

Comme le souligne plusieurs quotidiens, bien des anomalies voient le jour. L'empreinte génétique de l'individu n'était pas recensée au Fichier National des Empreintes Génétiques (FNAEG), son adresse n'était pas en possession des services compétents. Pour un homme possédant un tel passé, l'information à de quoi surprendre.

Les affaires de récidiviste se succèdent à un rythme effrené. Combien de victimes devront encore subir des violences ?

La réaction des nostalgiques du couperet est légitime. Cette impression pernicieuse de voir des prédateurs sexuels libérés et commettant à nouveau l'irréparable, ne fait qu'alimenter leur haine viscérale. Tout ce fatras judiciaire donne l'impression que ces individus commettent des crimes en toute impunité.

Je ne suis pas partisan de la peine de mort que je trouve barbare. Mais force est de constater, que le châtiment n'est pas conforme au crime. La peine de perpétuité se doit d'être effective, et non pas assortie d'une peine de sureté, permettant à ces criminels d'avoir une espérance quelconque de sortie. On ne peut continuer à vouloir sans cesse prétendre que l'on peut remettre dans le circuit ces individus. Les dernière affaires criminelles démontrent bien le contraire.

Toute personne ayant commis une erreur peut se voir offrir une seconde chance, cela est indubitable. Par contre sur le chapitre des délits sexuels aggravés, on ne peut décemment, rien qu'en mémoire des victimes, laisser de tels individus libres dans notre société. L'abolition de la peine de mort a conduit une nouvelle vague de criminalité, la justice ne s'étant pas adaptée, réformée, à une nouvelle donne dans ces cas bien particuliers.

Bruno Cholet remet le débat sur la récidive au goût du jour. Il serait temps d'éliminer définitivement ces monstres, toujours à l'affût d'une victime potentielle. Les cas extrêmes doivent être éradiqués, sans aucune pitié. La clémence ne peut s'appliquer à ces individus…