Copé ou le changement dans la continuité

 Visiblement, Jean-François Copé a changé, beaucoup changé même ! Il nous l’a dit dans son dernier livre intitulé "Promis, j’arrête la langue de bois", mais on n’a pas voulu le croire.

Ce qui est normal, car un chat échaudé craint toujours l’eau froide.

Il a fallu que le patron de l’Union pour un mouvement…populaire (UMP) soit invité sur le plateau de l’émission "Des paroles et des actes" diffusée, hier soir, sur France 2 pour qu’il nous convainque qu’il n’est plus le même.

Une fois n’est pas coutume, il a tenu parole: il a arrêté la langue de bois. Seulement voilà, sa nouvelle langue a tout l’air d’une "non langue". Qu’on en juge. Alors que plus de 3 millions de Français se trouvent au chômage, l’ancien ministre du budget  propose ni plus ni moins que de licencier 1 million de fonctionnaires pour, tenez-vous bien, rendre l’administration plus compétitive. Mieux encore, M. Copé nous présente un ambitieux contrat présidentiel qui réformera la France de fond en comble en seulement…six mois !

En dix ans de pouvoir, la droite n’a mené à terme en tout et pour tout qu’une seule réforme, celle des retraites, si mes souvenirs sont bons.

Cela n’a pas pour autant empêché le président de l’UMP de promettre de réaliser cette véritable performance qu’aucun pays au monde n’a réussi à réaliser jusque-là.

Je vous l’ai dit, M. Copé a changé, beaucoup changé même ! La preuve, encore une autre, il a vraiment innové en suggérant de mettre en place une loi qui…existe déjà.

En effet, le "leader" de l’opposition s’est prononcé en faveur du durcissement des conditions d’attribution du Revenu de solidarité active (RSA) aux étrangers. "Il faut conditionner ça par une présence d’au moins 5 ans par exemple sur le territoire national", a-t-il affirmé. Or il se trouve que cette condition existe depuis bien des années.

Pour un politique qui s’intéresse particulièrement aux questions de l’immigration, une telle ignorance est impardonnable. Je vous l’ai dit, M. Copé a changé, beaucoup changé même ! Il ne maîtrise même plus les dossiers qui lui sont chers. On l’a très bien compris: le changement dans la continuité n’a aucun sens.

 

6 réflexions sur « Copé ou le changement dans la continuité »

  1. Il a eu « fort à faire » le François Copé, hier dans l’émission Des paroles et des Actes », quand il a parlé du RSA.
    Un alsacienne l’a mouché, ne lui laissant pas le temps de reprendre son souffle, entre questions et réponses…

    En plus des journalistes et d’un adversaire politique, le président de l’UMP a dû répondre aux questions d'[b]Isabelle Maurer[/b], une Alsacienne au chômage qui a littéralement crevé l’écran.

    Pendant dix minutes, elle a exposé avec véhémence sa situation, le quotidien de plus en plus difficile de sa famille,en s’insurgeant lorsque Jean-François Copé a proposé dans son programme (mission impossible) de réduire l’aide aux chômeurs.

    Lorsque le président de l’UMP commence à lui répondre, il est vite interrompu par Isabelle: [i][i] »Vous ne pouvez pas comprendre! », s’insurge-t-elle, je survis avec le peu qu’on ose nous donner ».[/i]

    Le cri du coeur d’Isabelle se conclura tout de même sur une note d’humour:
    [i]
    « Désolée mais en Alsace, quand ça ne va pas, ça ne vas pas! On touche même à mon Munster et à mon Gewurztraminer »[/i].
    Ce qui fit rire tout le public présent dans la salle.

  2. SOPHY, Il faut écoper le Pays de l’UMP$,
    cette secte mondialiste parasite, cette
    peste qui fait de nous des Untermenschen,
    CETTE SECTE QUI DEFEND LE FACISME FINANCIER
    MONDIALISTE !!!!

  3. ÉCOPONS Véritas, que ce soit l’UMP, ou le PS, en ce moment ils ont perdu « le Nord », et ne recherche que l’assise au Pouvoir pour mieux nous asservir, et se servir.

    Vous avez raison, mais est il nécessaire de passer par les extrêmes pour se sentir rassuré ?

  4. SOPHY,
    la nation a toujours eté un rempart face
    aux destructeurs mondialistes de l’identité
    et de la culture !
    [b]Même Jésus parle des nations !!!
    ceux qui ne veulent plus en parler sont les babéliens ![/b]

  5. Le « off » est excellent. Qu’il y vienne, lui, échanger ses émoluments confortables contre un rsa, et en plus subir la chasse aux pauvres de la recherche d’emploi digne introuvable. Postes vacants = boulots de merde payés de la merde.Mais prenez les ces boulots, VOUS ! CHICHE !

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