Une mort annoncée ?

                              Allons nous vers une mort certaine, tout simplement parce que nous ne ferons dans quelques années plus partie des personnes prioritaires, pour recevoir des traitements médicamenteux ?

Déjà près de 200 médicaments, vitaux dans les traitements comme le cancer du sein, la leucémie, et autres maladies considérées comme mortelles, manqueraient déjà sur les étagères des pharmacies.

Cette pénurie, aussi scandaleux que cela puisse paraître, serait due au ralentissement de production des produits dits "moins rentables", à leur prix toujours plus exorbitant, et à la préférence de vente qu’ont certains laboratoires pour des pays qui "paient" d’avantage ! Encore une fois il s’agit d’une question de profit, au détriment de notre santé !

A l’étranger

                              Le problème est mondial, et aux Etats-unis le Docteur Mickael Link a déjà tiré la sonnette d’alarme, considérant que certains laboratoires peu scrupuleux, seraient en train purement et simplement de condamner des milliers d’Américains à mort, uniquement dans le but de s’enrichir, avec ces odieuses pratiques !

Devant l’urgence qu’il y a à traiter les patients, les autorités ont d’ors et déjà stocké des médicaments, et sont en train de rechercher d’autres laboratoires plus "honnêtes" qui accepteraient de fournir le pays (espérons que cela existe encore !)

Le gouvernement aurait même pensé produire à partir des molécules utiles des médicaments, des ingrédients secs, qui seraient distribués au personnel médical des centres hospitaliers, afin qu’ils puissent à leur tour, en faire profiter leurs patients… Franchement où va t-on ?

En France

                                Dans l’hexagone, le même problème commencerait à se faire sentir, pour les mêmes raisons que celles évoquées plus haut, et déjà on manquerait de certains produits essentiels, comme l’insuline, des antirétroviraux, et autres corticoïdes, qui sont en rupture de stock dans l’ensemble du pays, de façon quasi régulière.

Des firmes de fabrication de médicaments comme LEEM, affirmeraient que certains intermédiaires s’enrichiraient également au passage, en majorant de manière conséquente, et abusive, les produits finis.

Enfin en France, on aurait établi de source formelle, qu’environ 150 à 380 médicaments, sur les plus de 5000 commercialisés, feraient à ce jour l’objet d’une pénurie plus que sévère.

Espérons que face à ce scandale qui ressemble il faut bien le dire, à un assassinat en bonne et due forme de millions de patients, les autorités compétentes réagiront, et obligeront les laboratoires incriminés, à revenir à une certaine éthique médicale !

La pénurie de certains médicaments en France est-elle explicable ? Oui. Le système de distribution favorisant les pays où certains médicaments sont vendus plus chers expliquerait les ruptures de stock dans les pharmacies françaises. Le principe des quotas mis en place par les laboratoires est aussi un facteur non négligeable.

 

Les entreprises du médicament (Leem) ont dénoncé « les pratiques de certains intermédiaires » qui sont « en relation avec les différentiels de prix européens ».

 

Entre 160 et 370 des 5300 médicaments commercialisés en France sont régulièrement en rupture de stock dans les pharmacies.

 

En cause, des difficultés de production mais aussi le principe des quotas mis en place par les laboratoires. En clair, 600 médicaments font l’objet d’un contingement par pays et si la demande est supérieure au quota réservé à la France, les grossistes ne peuvent plus approvisionner les pharmacies. Bilan : des ruptures de stocks en série.